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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 19:12
Ramon Faura
Ramon Faura

C'est le 11éme CD que Ramon Faura produit et distribue gratuitement. La création musicale en catalan, ici, n'est pas chose facile (la création en général) et sa diffusion encore plus difficile (en général, mais encore plus en catalan) . Il fait ce qu'on s'attendrait à ce que d'autres fasse et programme ( voir article http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2016/01/perpignan-comment-je-me-suis-auto-radicalise-en-ecoutant-france-bleu-roussillon-par-nicolas-caudeville.html)

Col•lectiu Joan Pau Giné: la chanson peut sauver une langue!


Le collectif qui vient d’éditer une 6ème compilation avec Balbino Medelin et l’acteur Sergi Lopez en « guest stars ». 90 formations musicales et 300 musiciens du département des Pyrénées-Orientales ont déjà participé à ce projet pour promouvoir l'usage du catalan dans la création artistique, pour la reconnaissance des musiciens de Catalogne Nord et pour développer les liens avec le reste des Pays Catalans.

La musique en catalan renforce la certitude pour les habitants des Pays Catalans de faire partie d'un espace culturel et de communication commun. La circulation de propositions musicales entre la Catalogne autonome, le Pays Valencien et les Illes Baléares est aujourd’hui naturelle, malgré le manque d’intérêt des médias et les blocages politiques. Mais en Catalogne Nord (ou P-O.66), les barrières administratives imposées depuis le 1659 par les Etats espagnol et français ont rendu plus difficile de maintenir les liens culturels et linguistiques. Une preuve de cette difficulté est la méconnaissance généralisé et mutuelle de l'offre musicale.


Création du Col•lectiu Joan Pau Giné

Après l’impulsion de « mais 68 » et la « Nova Cançó » (mouvement musical sud catalan antifranquiste) et la création du Groupe Guillem de Cabestany dans les années 70 avec, entre autres, le chanteur Joan Pau Giné, il n’y a pas eu de continuité en Catalogne Nord. “La cançó d’aquí” est revenue un simple "folklore de carte postale" pour des touristes et retraités, majoritairement dépréciée.



Cette réalité a commencé à changer radicalement en 2010, en parallèle de la 4ème Setmana per la Llengua, organisée par l'association culturelle Angelets de la Terre dans plusieurs villages de Catalogne Nord, avec des propositions artistiques en catalan aussi diverses que le théâtre, la poésie, le cinéma et la musique. Ramon Faura a proposé à quelques musiciens de créer un col•lectiu pour promouvoir la langue catalane, et a établit des liens avec des collectifs similaires de Barcelona, Valencia et Mallorca. “Nous allons fondé le Col•lectiu Joan Pau Giné pour faire perdurer l’expression roussillonnaise, mais aussi universelle et humaniste, du poète et chanteur de Bages”, explique Ramon, président des Angelets de la Terre et coordinateur du collectif, en soulignant que beaucoup de ces musiciens nord-catalans “ne parlaient pas et n’osaient pas chanter en catalan mais, comme tous les catalans du Nord, ils avaient la catalanitat enracinée au cœur et qu’il avait suffit de leur proposer”. L'objet du collectif est d’aider les groupes qui chantent déjà en catalan à diffuser leur musique, à motiver ceux qui ne le font pas encore à essayer et à montrer que la musique en catalan n'est pas uniquement havaneres et sardanes.


Succès du Col•lectiu et de la chanson en catalan

Peut-être que le facteur le plus décisif qui explique le succès de ce projet est la diversité linguistique et le métissage culturel de ce collectif, qui revendique une culture catalane ouverte au monde, avec des musiciens originaires d’Occitanie, du Maroc, d’Italie, de Bretagne, d’Angleterre, d’Haïti, etcetera. Pour Ramon Faura, il est évident que le futur de notre langue ne passe pas uniquement par les autochtones, mais aussi par le fait de partager avec les "afegits" (nouveaux arrivants) notre langue et culture, “sans dogmes ni impositions, chacun à sa façon, avec son accent et son engagement”.


"L'été du 2010, il en restait quatre qui chantaient encore en catalan et les gens s'étonnait de notre proposition", se remémore Ramon Faura, président de l'association ‘Angelets de la Terra’ et promoteur du Col•lectiu. “Mais après 6 CD, 90 formations et des 300 musiciens (qui chantent au moins une chanson en catalan) ont participé, et cela montre que ça a très bien fonctionné”. Ramon valorise cette “nouvelle impulsion” pour la création musicale en catalan et les “vocations musicales” suscités grâce aux graines plantées depuis cinq ans.


“Jamais autant d’artistes nord-catalans ne s'étaient organisés autour d'un projet commun et ici le projet est l'usage du catalan. Cela montre la vitalité et l'intérêt qu’il y a en Catalogne Nord pour le fait catalan bien que la situation puisse sembler désastreuse et malgré que la plupart de ces musiciens ne sont pas catalans d'origines. Nous mettons en évidence que le catalan est un outil de cohésion sociale, plus efficace que le français, et que la musique est la façon la plus ludique d'atteindre les gens”, explique Ramon Faura.


Abolition des frontières et construction des Pays Catalans

Outre le besoin d’une plus grande union, maintenant il ne manque plus de motifs musicaux pour effacer les frontières, puisque dans le Col•lectiu il y a une variété de musiciens et beaucoup de talent comme le confirme l’électro-pop de Llamp te Frigui, la rumba catalane de Buenasuerte, le reggae métissé de Ghetto Studio, le rock d'en Gerard Jacquet ou les poésies de Joan Ortiz, entre autres. Un jour arrivera où ces noms seront dans les programmations habituelles des radios et télévisions de tous les Pays Catalans et, en définitive, de la bande sonore de nos vies.


Fruit de beaucoup d’efforts le Col•lectiu Joan Pau Giné peut être fier d’avoir réalisé dix disques (dans lesquels ont participé environ 150 formations de tous les Pays Catalans) et deux documentaires. Et il a des projets à long terme comme la tournée hommage « Canten Giné », en collaboration avec l'association « Adiu ça va », dont Ramon Faura est à l’origine. Il a réussi à joindre pour la première fois dans un même projet des musiciens de tous les territoires de langue catalane, sans oublier l'Andorre, Formentera, Ibiza, l’Alguer ou la Frange de Ponent. Quatre-vingt-quinze formations dont Marina Rossell, Titot, l’acteur Sergi López, Projet Mut ont interprété à leur façon toutes les poésies du chanteur roussillonnais. Giné avec ses chansons poétiques, revendicatives, surréalistes, mais aussi humoristiques a était l’un des musiciens les plus populaires de Catalogne Nord, avec Jordi Barre, jusqu’à un accident de la route où il a perdu la vie en 1993, à seulement 46 ans.


La Col.lectiu et Adiu ça va veulent porter « Canten Giné » au Palau de la Musica Catalana de Barcelone et à l’Archipel des Théâtres de Perpinyà. “Un rêve” qui, dans un pays normal, ne devrait pas en être un, et qu’ils ont déjà commencé à construire en relation avec diverses associations. Cinq années après la création du Col•lectiu et autant de travaille pour donner une nouvelle voix et une vitalité à la chanson en catalan, Faura pense que ce serait un pas supplémentaire et une juste reconnaissance à Giné et à tous ces musiciens qui luttent chaque jour pour ne pas perdre la flamme de la « llengua ». Aidons la Catalogne Nord à être plus catalane et moins "afrancesada”, comme le chantait Joan Pau Giné.

CD6 1 - Balbino Medellin - I si canto trist (Lluís Llach) 2 - Llamp te Frigui & Gerard Jacquet - Electrificat 3 - Ghetto Studio - Gatalans 4- Jilly Vila – Passa 5 - AJT - Els Segadors 6 - Blues de Picolat - La maleta 7 - La Reskape - Tots anem a sortir 8 - Un Air de Fête - Ilusions (Joan Pau Giné) 9- Buenasuerte - Ventilador 10- Delphine Bassols - Què és la vida 11 - Joan Ortiz - Es la terra 12 - Pascaline - Els Contrebandistes (tradicional) 13 - Lisa - Boig per tu (Sopa de Cabra) 14 - Padya - Jo vinc d'un silenci (Raimon) 15 - Eric Ragu - Declaro 16 - Gipsy NUR Project - Cor segellat 17 - Pepper N'Soul - Hard Time 18 - Brain Market - Nina una nit 19 - Norha - La gent Puta (JP Giné) 20 - Stéphanie Lignon - Renunciar (JP Giné) 21 - Sergi Lopez & Bulma - Perpinyejar (JP Giné)

Voir aussi:

Culture:Ara es l'hora! 92 groupes des pays catalans rendent hommage à Joan Pau Giné! interview Etienne Sabench,Pere Figueres par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2014/09/culture-ara-es-l-hora-92-groupes-des-pays-catalans-rendent-hommage-a-joan-pau-gine-interview-etienne-sabench-pere-figueres-par-nicol

CAVALE musique à imagination libre, sort son nouvel album "Partir" interview Prêle Abelanet,Olivier Chevoppe par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/06/cavale-musique-a-imagination-libre-sort-son-nouvel-album-partir-interview-prele-abelanet-olivier-chevoppe-par-nicolas-caudeville.htm

Musique/Motörhead/Thierry Grillet: On a construit beaucoup de scènes dans le 66, mais pas pour les groupes d'ici! interview par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/10/musique-motorhead-thierry-grillet-on-a-construit-beaucoup-de-scenes-dans-le-66-mais-pas-pour-les-groupes-d-ici-interview-par-nicolas

CAVALE musique à imagination libre, sort son nouvel album "Partir" interview Prêle Abelanet,Olivier Chevoppe par Nicolas Caudeville

Perpignan:Col•lectiu Joan Pau Giné: la chanson peut sauver une langue! interview Ramon Faura par Nicolas Caudeville
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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 15:11
Le talent des morts de la veille est plus facile à déceler que celui de ceux qui débutent! par Nicolas Caudeville

Dans ces partages sur des chanteurs ou des musiciens morts, il y a certes de la vrai tristesse, mais aussi de la complaisance à pleurer sur sa jeunesse, ou montré qu'on a du goût, qu'on écoute pas n'importe quoi, qu'on sait déceler le talent...Problème étant dans ce cas, c'est que un chien célèbre était mort (ou un chat) vous eussiez partagez de même. Puisque le centre de tout, c'est vous. Vous n'êtes que le miroir d'une société du spectacle, vous reflétez le crépitement de votre époque, mais pour tout individualiste que vous croyez être, pas de goût personnel, pas d'émotions, pas de sensations, que la mise en scène de soi. Sans quoi, vous seriez à l’affût de ce qui est en train de naître, un groupe , un musicien un chanteur. Votre enthousiasme participerait à faire découvrir, donner l'envie. Mais, non, foin de tout cela et jusqu'à en manger, vous préférez la valeur sure par excellence, le mort de la veille.

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 11:08
Contact : 06 74 67 04 97   https://www.facebook.com/lespneumaticserenaders/?ref=hl   Email : pneumaticserenaders@gmail.com
Contact : 06 74 67 04 97 https://www.facebook.com/lespneumaticserenaders/?ref=hl Email : pneumaticserenaders@gmail.com

Les Pneumatic Serenaders sont en concert gratuit ce jeudi à 20h30 à la salle le Médiator à Perpignan pour les "jeudis free" (donc l'entrée est gratuite, comme la violence et la méchanceté)
Formés au début de l'année 2012, et composé de Gaelle Houzé au chant/ Valentin Estel à la guitare/ Jeff Quévy banjo/Sylvain Tichadou contrebasse,tuba / Prêle Abèlanet Batterie, percussions, Les Pneumatic Serenaders revendiquent leur amour pour le Blues des années 20, le "Old Time", le Hokum, Memphis Minnie, Bessie Smith, les Jug Band du début du 20ème siècle.

En mars 2014, plusieurs membres du groupe se rendent à la Nouvelle-Orléans pour un voyage musical de quelques semaines. L'expérience s'avère fructueuse et les rencontres avec différents musiciens, dont certains membres des Tuba Skinny ou des Hokum Hight Rollers, se révélèrent très enrichissantes et source d'inspiration pour la suite.

C'est ainsi que deux ans après avoir enregistré une première démo (avec Nadège Figuerola derrière les machines), le groupe enregistre et sort son premier album "Rollin' On The Bayou" au crépuscule de l'année 2014 ; un album auto-produit et cette fois-ci entièrement enregistré par Guillaume Picard et ses bandes analogiques, Wattsville Record.
En résidence à la salle de spectacle le Médiator à Perpignan, nous les avons retrouvé au restaurant le Dragon pour une discussion à Battons rompus sur la création musicale, sa diffusion: bref la vie d'artiste! http://www.les-pneumatic-serenaders.fr/

Voir aussi:

Perpignan/ El médiator: quid du soutien à la création d'ici? interview Julien Bieules par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2016/01/perpignan-el-mediator-quid-du-soutien-a-la-creation-d-ici-interview-julien-bieules-par-nicolas-caudeville.html

Musique/Motörhead/Thierry Grillet: On a construit beaucoup de scènes dans le 66, mais pas pour les groupes d'ici! interview par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/10/musique-motorhead-thierry-grillet-on-a-construit-beaucoup-de-scenes-dans-le-66-mais-pas-pour-les-groupes-d-ici-interview-par-nicolas

Perpignan/Médiator: Les Pneumatic Serenaders en live gratuit jeudi! interview de  Gaelle Houzé / Valentin Estel / Jeff Quévy /Sylvain Tichadou / Prêle Abèlanet  par Nicolas Caudeville
Perpignan/Médiator: Les Pneumatic Serenaders en live gratuit jeudi! interview de  Gaelle Houzé / Valentin Estel / Jeff Quévy /Sylvain Tichadou / Prêle Abèlanet  par Nicolas Caudeville
Perpignan/Médiator: Les Pneumatic Serenaders en live gratuit jeudi! interview de  Gaelle Houzé / Valentin Estel / Jeff Quévy /Sylvain Tichadou / Prêle Abèlanet  par Nicolas Caudeville
Perpignan/Médiator: Les Pneumatic Serenaders en live gratuit jeudi! interview de  Gaelle Houzé / Valentin Estel / Jeff Quévy /Sylvain Tichadou / Prêle Abèlanet  par Nicolas Caudeville
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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 16:40
Perpignan/ El médiator: quid du soutien à la création d'ici? interview Julien Bieules par Nicolas Caudeville

Nous avions rencontré Julien Bieules en novembre 2011, lors de sa prise de fonction comme programmateur de la salle de spectacle "Le Médiator" . Nous revenons le voir au prétexte de la résidence des "Pneumatics sérénaders" pour l'interroger sur la création musicale d'ici, son soutien et sa projection à l'extérieur.

Voir aussi:

Perpignan, le nouveau programmateur du Médiator Julien Bieulès donne un coup de jeune! interview par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-perpignan-le-nouveau-programmateur-du-mediator-julien-bieules-donne-un-coup-de-jeune-interview-par-89554142.html

Perpignan: comment je me suis auto-radicalisé en écoutant France-Bleu Roussillon! par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2016/01/perpignan-comment-je-me-suis-auto-radicalise-en-ecoutant-france-bleu-roussillon-par-nicolas-caudeville.html

Perpignan, le nouveau programmateur du Médiator Julien Bieulès donne un coup de jeune! interview par Nicolas Caudeville

Perpignan/Médiator: Les Pneumatic Serenaders en live gratuit jeudi! interview du club des 5 par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2016/01/perpignan-mediator-les-pneumatic-serenaders-en-live-gratuit-jeudi-interview.html

Perpignan/ El médiator: quid du soutien à la création d'ici? interview Julien Bieules par Nicolas Caudeville
Perpignan/ El médiator: quid du soutien à la création d'ici? interview Julien Bieules par Nicolas Caudeville
Perpignan/ El médiator: quid du soutien à la création d'ici? interview Julien Bieules par Nicolas Caudeville
Perpignan/ El médiator: quid du soutien à la création d'ici? interview Julien Bieules par Nicolas Caudeville
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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 14:48
 UN LLUIS LLACH DANS LE MOTEUR par l'écrivain Henri Lhéritier

J’écoutais alors un lecteur automobile - un lecteur automobile n’est pas un type qui s’est introduit dans une Renault Scénic pour ouvrir un livre, ce n’est pas non plus un appareil audio monté sur pneumatiques, c’est un instrument, installé dans un véhicule à moteur, qui permet d’écouter des CD, dans le but de couvrir les vociférations des automobilistes qui vous suivent en se collant à vous ou qui, aux feux rouges, grimaçant derrière leur vitre, vous traitent de tous les noms et notamment de sale con – j’écoutais donc un détestable enregistrement des Beatles, ou plutôt une démolition de leurs enregistrements d’origine par de sirupeux arrangeurs ayant cru bien faire en gommant toute la partie rock de leur œuvre, dans l’intention assassine de faire mieux ressortir la partie guimauve (qui est hélas déjà présente, à l’état naturel, dans leur musique, mais qu’ils parviennent, lorsqu’on ne les trahit pas, à tenir plus ou moins en respect), ainsi avais-je le sentiment de déguster un baba au rhum sans rhum, un Sauternes saturé de sucre, d’écouter une 9ème symphonie sans chœur, sur des arrangements d’André Rieu, ou simplement de voir courir Balladur en nuisette transparente dans les couloirs d’un hôtel de passe (oui, que l’on ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça !).
Je décidai soudain d’extraire ces Beatles-là de mon lecteur de peur qu’ils ne le transforment en chamallow ou en jaune sous-marin, et après les avoir jetés, sans tri préalable, pas loin de chez moi, sur les quais de l’Agly, en face de St. Martin, dans un conteneur à bouteilles vides dont je suis le fournisseur principal, je me mis à fourrager dans la boite à gants où on ne place plus de gants mais des tests pour mesurer des taux insuffisants d’alcoolémie, ainsi que des préservatifs, XXL et parfum jasmin, pour relations furtives mais néanmoins protégées et, en ce qui me concerne, un colt rutilant, de six ou huit coups, peut-être plus, qui ne me quitte jamais, persuadé que je rencontrerai un jour Céline Dion, en provenance du Canada ou du Japon (ils la relâcheront sans doute bientôt), et que la menaçant de mon flingue je lui ferai enfin rendre gorge des paroles de ses chansons que je ne connais pas mais que j’estime a priori vomitoires, et cesser le bruit infernal qu’elle émet en ouvrant la bouche et qui saccage mes oreilles, un point c’est tout !
De cette fouille, surgit alors un aigle noir, non pas du tout, qu’est-ce que je raconte, un prince blanc je veux dire, au nom chuintant comme un filet de source sous la mousse : Lluis Llach. Ce Llach-là apparut donc entre les Vêpres à la vierge du rocker Monteverdi et le Blue Suede shoes de l’excellent compositeur baroque Elvis Presley, morts tous deux d’intempérance et jetés, à l’époque, dans le Mississipi, du côté de Memphis, et du haut d’un pont, fleurs, cadillacs, couronnes, costume blanc à grelots, guitares, cuivres et violes de gambe y compris, à destination de l’alimentation des crevettes américaines du golfe du Mexique qui en sont mortes et des requins de la finance qui ne cessent, quant à eux, de prospérer, et je l’introduisis (sans préparation), (Lluis Llach donc), dans le dit lecteur.
Lluis Llach m’a réconcilié avec la musique autotractée, voilà au fond ce que voulais dire. Était-ce la peine d’en faire tant ?
Fringant, tout de liberté revêtu, chantant devant une foule énorme et enthousiaste, en 1976, la restauration de son pays, la fin de son étouffement et la délivrance d’un peuple, après la disparition de l’ombre ténébreuse que l’Espagne porta trop longtemps dans les plis de son histoire, Lluis Llach est alors sorti du corps exultant de ma Scénic diesel dont le bruit du moteur est devenu soudain plus harmonieux.
Est-ce l’enregistrement public et la liesse d’un printemps renaissant sur un interminable hiver qui donne à ses mélodies ne cassant pas trois pattes à un canard, ce souffle de vérité musicale et communique en même temps à des paroles, ce quelque chose qui vivifie et gonfle la poitrine d’émotion ? C’est possible.
Mais je déclare aussitôt que cette musique de variété m’intéresse, et de la même façon qu’après avoir rompu les ponts avec Alain Minc, j’ai cessé tout commerce avec lui, ce qui n’a rien à voir, mais que j’ai envie de laisser dans ce fourre-tout, celle-ci ne quittera plus mon lecteur, car il y a une autre cause à cette vibration qui me trouble, elle provient du fait que Lluis Llach fait partie de mon pays, parle ma langue, admire les mêmes horizons que moi, ressemble à mes paysages, dialogue avec ma famille et avec mes morts et nul ne peut exprimer mieux que lui cette communion. Lluis Llach est mon pays, comme lui, il est plein de fleuves, de mer, de collines, de montagnes et de visages aimés.
Pour proclamer que j’ai mis Llach dans mon moteur, il n’était peut-être pas nécessaire d’écrire cette tirade surréaliste, sans rime ni raison, sans queue ni tête, ni foie, ni rate, ni couilles, mais je suis comme ça, je n’y peux rien et me contentant de faire bouger mon pieu d’avant en arrière (attention, je parle d’une estaca, hein !), je n’ai aucune intention de me changer pour m’améliorer, de peur de faire plus mal encore.
Mieux que je n’en parle, son œuvre parle pour lui, parle de lui, parle de nous et célèbre la Catalogne. Écoutons-le.
Et maintenant, je range la voiture dans le garage et je vais écouter Bashung, honni soit qui mal y pense.

Le tout meilleur d'Henri Lhéritier:

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/tag/henri%20lheritier/

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 16:18
Perpignan:le presbytère n'était pas astigmate! interview Clotilde Ripoull par Nicolas Caudeville

La destruction du presbytère, achetait 80 000 euros à l'évêché par la mairie de Perpignan , avec une rapidité étonnante, pour l'habitude de réactivité de celle-ci. alors qu'un référé en "abus de pouvoir" avait été déposé par Clotilde Ripoull, laisse un goût amer aux citoyens.

L'ABF peut s'acheter un code du patrimoine ainsi que le maire de Perpignan !

L’article 621-31 du code du patrimoine, Modifié par LOI n°2012-387 du 22 mars 2012 - art. 106.

Lorsqu'un immeuble est adossé à un immeuble classé ou situé dans le champ de visibilité d'un édifice classé ou inscrit au titre des monuments historiques, il ne peut faire l'objet, tant de la part des propriétaires privés que des collectivités et établissements publics, d'aucune construction nouvelle, d'aucune démolition, d'aucun déboisement, d'aucune transformation ou modification de nature à en affecter l'aspect, sans une autorisation préalable.

Lorsque les travaux concernent un immeuble adossé à un immeuble classé, cette autorisation est également délivrée au regard de l'atteinte qu'ils sont susceptibles de porter à la conservation de l'immeuble classé.

Retour, avec Clotilde Ripoull sur une situation à la légalité sur le fil du rasoir

Perpignan:le presbytère n'était pas astigmate! interview Clotilde Ripoull par Nicolas Caudeville
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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 14:34
Perpignan: qu'est ce que c'est l'amour? expo à l'Engrenage, ce soir! interview Marion Jaillot par Nicolas Caudeville

Vernissage de l'exposition photo de Marion Jaillot
à partir de 18h30. à la galerie de l'Engrenage rue du théâtre à Perpig
nan

Marion Jaillot,34 ans,étudiante en psychologie,passionnée d'anthropologie,présidente et créatrice de l'Association et du Festival Psyché Bas Résille dont la 3ème édition se déroulera cette année sur Perpignan.
Marion nous fait voir à travers ses photographies la question qu'elle se pose depuis des années qu'est ce que l'amour ?
Comme une psychologue naissante,elle entre dans l'intimité de ses modèles et cherche à percer et montrer leurs âmes secrètes.
Elle ne se dit pas photographe,seulement libre de figer un instant,une rencontre,un échange qui marquera le temps,un temps de sa vie.
Derrière chacune de ses photographies se cache une histoire amicale ou amoureuse.
Marion,ne s'intéresse pas à la beauté plastique des modèles professionnels mais au hasard de la vie,aux personnes qui croisent son chemin de vie et elle fige cette rencontre pour toujours.
Ses photographies sont des histoires racontant sa propre vie,des miroirs de sa personnalité.
Elle expose a deux reprises à la galerie Le Mat/Montpellier dans le cadre de son festival regroupant artistes photographes,peintres,dessinateurs,performeurs et musiciens.
En 2011,sa rencontre avec le chanteur Piero Ilov du groupe Jack of heart scène rock garage psychédélique de Perpignan donnera naissance à 3 photographies qui seront publiées pour une interview du chanteur dans le magazine de mode masculine & philosophie Dapper Dan.
Projet en cours,l'exposition collective "The dream is over" dirigée par la commissaire Agnès Al.

Interview

Perpignan: qu'est ce que c'est l'amour? expo à l'Engrenage, ce soir! interview Marion Jaillot par Nicolas Caudeville
Perpignan: qu'est ce que c'est l'amour? expo à l'Engrenage, ce soir! interview Marion Jaillot par Nicolas Caudeville
Perpignan: qu'est ce que c'est l'amour? expo à l'Engrenage, ce soir! interview Marion Jaillot par Nicolas Caudeville
Perpignan: qu'est ce que c'est l'amour? expo à l'Engrenage, ce soir! interview Marion Jaillot par Nicolas Caudeville
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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 01:14
Perpignan: comment je me suis auto-radicalisé en écoutant France-Bleu Roussillon! par Nicolas Caudeville

La création musicale catalane mérite-t-elle d’être soutenue ?

Oui ! (L’est-elle ? Non !)

Pourquoi ne l’est-elle pas ?

Parce que les institutions qui sont censées promouvoir et défendre la culture et la création préfèrent importer, par syndrome provincialiste, ce qu’elles ne savent ni voir, ni entendre, ni remarquer.

Salles de spectacle, médias publics, ne font pas ou peu de diffusion, pas de promotion extérieure, comme si la production musicale d’ici devait nous faire honte, comme-ci celle-ci n'était pas de qualité.

Dans les autres territoires, il est naturel de présenter et d’être fier de ce qui est produit. Pourtant, des légumes bio à la scène locale, ce que nous faisons est de qualité. Pascal Comelade, Cali, Les Liminanas, ont été d’abord connus à l’extérieur. Et les élites locales ne les ont fêtés et reconnus qu’après, en faisant croire qu’elles les avaient soutenus dès le départ. Ici, on ne soutient que le folklorique, que le divertissement, ce qui ne remet culturellement rien en cause. Ou alors, lorsqu’on parle de culture, on ne sort pas son revolver, mais sa bétonnière (quand le bâtiment va, la culture aussi ?).

Archétype des protagonistes de cette situation, la radio publique France-Bleu Roussillon, dont les programmes sont plus liés à une représentation folklorique du territoire, façon "l'aççant catalan, rugby et cargolade", que consacrés aux débats et à la monstration de la production culturelle sérieuse. Et ce, au prétexte du "concernant" des auditeurs : "concernant" des auditeurs, qui doit les maintenir concernés, en maintenant simultanément l'audimat.

Donc, rien à leur reprocher, puisque l’audimat est au rendez-vous ?

Oui. Une radio de service public, n’est pas là pour faire de l'audimat, mais pour proposer des programmes enrichis et plus denses que ce que peut proposer une radio privée qui vit de la publicité, et qui utilise le moins-disant culturel pour rallier la majorité paresseuse des neurones.

  1. Question, pourquoi France Bleu Roussillon(, ne fait-elle pas l’essentiel ) /ne participe pas en partie /de sa liste de diffusion (on ne va pas tout de même pas dire, "play-list") avec des groupes d’ici ?
  2. Autre question, pourquoi la majorité de la programmation du soir est-elle issue de la programmation nationale depuis Paris, et pas le miroir de ce qui se passe ici ?
  3. Pourquoi, lorsque la radio est partenaire d’événements, se contente-t-elle d’en faire l’annonce ; et de ne jamais (sauf pour le rugby) les retransmettre en direct ou en différé ? (exemples... diffusion de concerts en direct, présentation de sorties d'album d'ici etc...)

Pour toutes ces raisons, les créateurs musicaux, ainsi que les citoyens, devraient se rassembler et demander des comptes à France-Bleu Roussillon. Une nouvelle directrice vient d’arriver ça tombe bien( !)?

Musiciens, citoyens signez la pétition

https://www.change.org/p/france-bleu-roussillon-christine-arribas-pour-que-france-bleu-roussillon-radio-publique-soutiennent-la-cr%C3%A9ation-musicale-locale?recruiter=47994738&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_for_starters_page&utm_term=des-lg-no_src-no_msg&fb_ref=Default

Voir aussi:

Pascal Comelade: Je ne suis jamais passé par les institutions! interview par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/07/pascal-comelade-je-ne-suis-jamais-passe-par-les-institutions-interview-par-nicolas-caudeville.html

Musique/Motörhead/Thierry Grillet: On a construit beaucoup de scènes dans le 66, mais pas pour les groupes d'ici! interview par Nicolas Caudeville

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Concert de 3 groupes oniriques au rayon vert à Cerbère, octobre, la révolution au Belvédère! interview Prêle Abélanet, Boris Netzer,Laurent Sales par Nicolas Caudeville

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 10:31
Chronique moscovite (épisode 26): Bons baisers de Russie  par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏

« Pas de révolution sans bain de sang. Nous ne faisons pas la guerre contre les personnes en particulier, nous exterminons la bourgeoisie comme classe. Ne cherchez pas ce que l'accusé a fait contre l'autorité soviétique. La première question que vous devez lui poser, c'est à quelle classe il appartient, quelles sont ses origines, son éducation, sa profession. » (le Chauve fondateur, mon pote)

« La liberté de critique est la liberté de l'opportunisme, c'est la liberté de transformer le parti en un parti démocratique réformiste, la liberté de faire pénétrer dans le socialisme les idées bourgeoises et les éléments bourgeois. La fameuse liberté de critique signifie éclectisme et absence de principes. » (Et encore le Chauve). T’as vu, à l’époque, nous pensions, nous théorisions, autre chose que Pierre Laurent, Mélanchon and co. , non ? Nous faisions peur au bourgeois…

« La loi n'est pas faite pour protéger l'individu contre l'Etat, mais pour protéger l'Etat contre l'individu. » (Vychinski). Bah, c’est une donnée universelle, non ?

Les fêtes sont passées et il te faut reprendre ton train-train, prévoir les prochaines vacances, ah l’été !! Oubliés les attentats, anesthésié que tu es par tes médias et la commémoration-communication. Passées les élections régionales et la peur de voir les panzers défiler au cœur de Paris, tu es un résistant, comme le revendique Estrosi, ce modèle, ce penseur qui, je n’en doute pas contribuera à la grandeur et au rayonnement de ton pays ainsi qu’à l’histoire des idées politiques. Le Russien a la dent dure sur votre système qu’il peine à concevoir comme démocratique. Pas bon, ça, de recevoir des leçons de démocratie de la part du Russien.. Ben ouais, le Russien peine à comprendre comment un parti qui rassemble près de 7 millions d’électeurs ne remporte aucune région et n’a que 2 députés. Et le Russien, il comprend que cela s’appelle le système, le truc qui est géré par les coquins et les copains, qui veulent pas partager leur fromage. Et chez le Russien, cela s’appelle des oligarques. En fait, ils te font croire que tu vis en démocratie mais tu vis dans une oligarchie, petit Frantsouz. Franchement, à voir ton pays, j’ai des frissons, il me rappelle les 25 dernières années de l’URSS… Bientôt la chute finale…

Ah, j’ai adoré interview de Boualem Sansal. Mollesse, faiblesse, renoncements sont tes trois mamelles, petit Frantsouz. Il te dit, comme moi, que tu n’es pas taillé pour le combat. J’espère que tu l’as bien écouté, parce qu’il te dit pleins de choses sur le réel, qui ne se limite pas aux prix de l’immobilier ou au futur collège de tes enfants, qui finiront peut-être au Bataclan et dont tu pourras lire l’évocation hommage dans ta presse de révérence, comme Le Monde.

Je reviens de petites vacances passées au soleil. L’hiver, le Russien, en dépit de la chute de sa monnaie, est pris d’une frénésie de soleil donc, il s’exile. Il ne peut plus aller ni en Turquie, ni en Egypte, alors il va à Goa en Inde ou en Thaïlande. Je me suis arrêté sur cette dernière destination, j’avais envie de voir à quoi ressemble l’homme en bermuda, qu’il soit Frantsouz, Germain ou Russien, il existe une internationale de l’homme en bermuda postmoderne. Bon, le problème du Russien, c’est que tu en as des comme ça mais la grande majorité a conservé ses réflexes… Donc, je me suis rendu en Thaïlande, pas pour ses enfants ou son opium, mais pour un peu de repos. D’abord Bangkok, une mégalopole, grouillante avec pleins de scènes de rue, le gens mangeant dans al rue, tu as plein d’échoppes sur les trottoirs qui te proposent des nourritures savoureuses ou épicées. Faut dire que les gens n’ont pas de cuisine dans leur appartement, si t’en veux une, c’est plus cher, donc ils mangent dans la rue. En dépit de quelques jolis temples, Wat Arun, Wat Pho…, Bangkok ne comptent que peu de touristes, en fait ils y transitent alors que la ville vaut le détour. J’y ai pris un cours de cuisine thaïe, je me suis baladé dans les Klongs (les canaux, Bangkok est devenu capitale à partir du 18ème siècle et se compose d’un agrégat de villages et de quartiers), je suis allé dans un food court (Food Republic) où tu peux déguuster de la street food sans risquer l’humliliante tourista. Après, j’ai mis le cap sur Ayyuthaya, l’ancienne capitale, du 14 au 18ème siècle, beaux temples souvent d’inspiration khmère. Après, j’avais le choix, aller me fournir en opium dans le Nord, Chiang Rai, afin de financer la révolution ou m’échouer sur une plage. En bon Russien, j’ai pris l’option plage, mais attentions, pas Phuket, pas Ko Phi Phi, pas Pattaya, non, Koh Siboya. Une île quasiement déserte où la population vit de la culture de l’hévéa et de la pêche, une île qui ne compte que deux hôtels. J’ai donc passé une semaine à relire les œuvres du Chauve, Marx et Victor del Arbol et à faire du kayak de mer le long de la côte. Et puis retour maison, passe de 35° à – 20°, c’est bon tout de même de rentrer chez soi. Cette semaine, direction la bania, afin que je me régénère. Le Soviet éponge, comme disait l’autre… Je suis revenu presque aussi bronzé qu’un réfugié syrien, faudrait que je pense désormais à taquiner l’Allemande… C’est bôôôôôôôôôô, la diversité ! C’est beau, le vivre ensemble… Tu en as de la chance…

Que dire sur cette nouvelle année qui s’ouvre ? Ben, elle risque d’être comme la précédente, c’est-à-dire pas vraiment fameuse. Les bandits en babouche vont continuer leurs happenings et leurs performances, l’Occident demeurera impuissant, puis ce sera toujours la même médiocrité ambiante… Vous avez reconduit les sanctions contre la Russie, votre seul allié, ben vous choisissez, mais faudra pas venir vous plaindre… De toutes façons, ces sanctions, cela fait un an qu’elles durent et même pas mal même si notre économie boit le bouillon, ce que les sanctions n’ont fait qu’accentuer mais elles sont tombées à côté de leur objectif qui était de faire changer Blondin de ligne vis-à-vis de l’Ukraine. Sur ton compte personnel, tu dois les sentir les sanctions puisqu’en 2012 la part de la France en Russie était de 5% et qu’elle n’est plus que de 3% fin 2015… Curieux, tes partenaires allemands et italiens n’ont rien perdu, eux, ils y auraient même gagné pour ce qui est des Germains, tes cousins européens. Mais bon, tu nous envoie ton Macron fin janvier…

Et pour finir une petite chanson, pour que tu n ‘oublies pas ta vraie place dans la société, https://www.youtube.com/watch?v=tnsDK5XVFq4 (ben ouais, en général, tu es salarié, donc esclave). Ah pardon, c’est pas ton monde que tu crois, j’avais oublié que la magie de la gôôôôôôôche était de s’être trahie et de t’avoir transformé en bourgeois. Bon, ben, le réel, tu vas bientôt te le prendre dans la gueule, en 2016 et en 2017.

Les autres chroniques moscovites:

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/tag/chroniques%20moscovites/

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 16:50
Jean-Marc Pujol se prend pour Alain de loin!
Jean-Marc Pujol se prend pour Alain de loin!

Les lendemains de fêtes sont difficiles, et dernièrement au prétexte des vœux à la presse, le maire de Perpignan, l'UMP Jean-Marc Pujol a annoncé qu'il souhaitait doter la police municipale de "fusils d'assaut" . Rien que ça .Son objectif est-il de ringardiser Bob Ménard le maire de Béziers? Il semblerait qu'après les attentats, la classe politique se mettent à être sans filtre, et dire ce qu'il leur passe par les intestins. Déjà, ce n'est pas possible d'un point de vu légale, la classe d'arme dont il veut munir ses argousins et de classe militaire, la police nationale n'y a accès, d'autres part, la police municipale n'a pas la formation, et le nombre d'heure de tir requis pour ne pas être plus dangereux pour le public que pour les éventuels terroristes. Mais Jean-Marc Pujol croit revivre le temps de sa jeunesse de la guerre d'Algérie, pour un peu il prendrait même les HLM des Baléares pour la Casba d'Alger, se voyant bien dans un remake "des centurions" ou de la bataille d'Alger: sorts de ce corps colonel Raspéguy!

Voir aussi:

Interview /Robert Ménard: Je suis un réactionnaire, pas un conservateur! interview par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/06/interview-robert-menard-je-suis-un-reactionnaire-pas-un-conservateur-interview-par-nicolas-caudeville.html

Robert Ménard, toujours un pneu plus loin! par Nicolas Caudeville

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/12/robert-menard-toujours-un-pneu-plus-loin-par-nicolas-caudeville.html

Interview /Robert Ménard: Je suis un réactionnaire, pas un conservateur! interview par Nicolas Caudeville

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