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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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4 juillet 2022 1 04 /07 /juillet /2022 14:02


« Les poètes immatures imitent ; les poètes matures volent ; les mauvais poètes défigurent ce qu’ils prennent, et les bons poètes en font quelque chose de meilleur, ou du moins quelque chose de différent. »

T.S. Eliot, The Sacred Wood, 1920

https://www.bartleby.com/200/sw11.html

The Sacred Wood est un recueil de 20 essais publiés en 1920. L’un de ces essais traite de l’œuvre de Philip Massinger, dramaturge anglais, représentant du théâtre élisabéthain. T.S. Eliot analyse les similitudes entre son œuvre et celle de Shakespeare. Clairement Massinger a plagié Shakespeare. Mais Shakespeare en a fait de même avec Montaigne. La différence entre les deux est simplement le talent.

L’œuvre de Massinger n’est qu’un « écho » de celle de Shakespeare.

Pour André Bonet, et sa politique culturelle, il en va de même.

Lors du conseil municipal du 22 juin 2022, Dédé nous a gratifié d’une petite sortie vindicative de près de dix minutes, histoire de tacler l’opposition qui avait eu l’outrecuidance de déclarer, je cite le journal municipal : « Pour la Culture : la nouveauté se résume à des cubes disposés aux quatre coins de la ville. »

Le communiqué des élus d’opposition peut se résumer à : « Nihil novi sub sole »

Et dans le fond c’est tout à fait vrai.

On ne peut pas dire que ce brave Dédé nous ait gratifié qu’un truc particulièrement nouveau. À croire qu’il a fait sien le conseil que donne Machiavel dans le chapitre VI du Prince : pas d’innovation !


Parce que bon, « l’art prend l’air », c’est du déjà-vu. Et l’idée, à la base, ne vient pas tellement de Dédé. On ne va pas ressortir la polémique que la première édition avait connue, vu qu’ici on ne fait pas dans le réchauffé. Non, on va juste dire que question nouveauté, on a vu mieux.

On va éviter de parler de Ruscino, parce que la vraie histoire est celle de 20 ans d’incompétence et de grand n’importe quoi. Sur le coup la mairie finalise un projet que n’importe qui de sensé aurait finalisé. Là aussi, pas de quoi sauter au plafond.

Le pôle muséal, c’est la même chose. Un projet dont on entend parler depuis des années, mais qui par incompétence et incapacité à comprendre l’importance de la culture pour le développement socio-économique de Perpignan n’a jamais été mis sur la table.

La médiathèque du Haut-Vernet, c’est une très bonne idée. Mais là aussi, il s’agit juste de compenser des décennies de mépris des habitants et de sous-équipement.

L’hommage à Antoine de Roux arrive aussi après que l’ASPAHR a annoncé un séminaire dédié à son travail dans le courant de l’automne 2022. Comme on sait que Dédé n’aime pas l’urbanisme, le plagiat sur ce coup-là est flagrant.


Seul point positif, on notera un peu d’humour dans les noms des événements.

Vu qu’on s’emmerde à Perpignan, Dédé nous a fait un festival « Gastro ».

Pour l’édition 2023, la rumeur prétend que l’événement pourrait être sponsorisé par Tena.

Si l’on sait faire un pas de côté, si l’on sait sortir de la pensée en silo, qui caractérise bien Dédé, soit dit en passant, on se rencontre que cette « politique culturelle » n’est pas juste insipide. Elle est d’abord est avant tout un exemple flagrant de la « métropolisation » de la culture.

Louis Aliot et André Bonet inscrivent leurs politiques dans le cadre des mécanismes de métropolisation. Ils désirent inscrire Perpignan dans le cadre de la concurrence que les « métropoles » se livrent depuis plusieurs décennies. Or, Perpignan n’a pas les moyens de lutter. La ville, ainsi que le département, ne disposent pas d’atout unique, et les élus n’ont pas de vision à moyens longs termes. Ils radotent des recettes sans ambition, en espérant que ça marche.

Manque de pot, ça ne marche pas.

Et ça ne marchera jamais.

Pour se développer Perpignan doit sortir du phénomène de métropolisation. Sauf à devenir la banlieue-dortoir de Barcelone, ou de Toulouse, il n’y a pas d’autre manière d’agir.

Mais ni Louis Aliot ni André Bonet n’ont lu Guillaume Faburel. D’ailleurs Dédé ne lit pas, c’est bien connu.


https://reporterre.net/Ah-qu-il-est-doux-de-vivre-loin-des-metropoles


https://www.cairn.info/revue-d-economie-regionale-et-urbaine-2020-1-page-141.htm


La métropolisation est une « idéologie ». C’est l’idéologie qui nourrit la timocratie, version XXIe siècle.

Et localement, la timocratie c’est le sucre glace sur le gâteau de l’économie de la Rente.

Les timocrates modernes, dont Dédé est un magnifique exemple, ne s’intéressent plus qu’aux honneurs. Ils n’ont pas de fond, ils ne veulent que l’apparence.

À l’inverse des ploutocrates, ils ne cherchent même pas à accumuler de la richesse. Non, ils cherchent juste une forme abâtardie de prestige. Pour citer Francis Fukuyama, ils souffrent de « mégalothymie », c’est-à-dire d’une volonté, maladive, d’être reconnus comme supérieur aux autres.

Hélas, ils sont timocrates, pas « aristocrates ». Leurs faits d’armes ne parlent pas pour eux. D’ailleurs ils n’ont aucun fait d’armes.

Et c’est pas glorieux !

Alors ni plagiaire, ni génie, André Bonet n’est qu’un énième avatar de ces timocrates 2.0 qui pullulent de nos jours. Sans ambition, sans vision, la politique culturelle de Perpignan, sa politique culturelle, n’est ni culturelle ni même une politique à proprement parler. C’est juste une suite d’actions et d’événements sans envergure. Rien qui ne restera dans l’histoire de la ville.

Perpignan a les moyens d’avoir une politique culturelle ambitieuse.

Perpignan a besoin d’ une politique culturelle ambitieuse.

C’est juste que ce ne sont pas les bonnes personnes qui sont en place.

Voir aussi:

 

Culture / Perpignan: messe pour le temps présent ! par Jordi Vidal featuring Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/08/culture/perpignan-messe-pour-le-temps-present-par-jordi-vidal-featuring-nicolas-caudeville.html

 

Covid19 / Occitanie: quel futur pour la culture en région? La réponse du président de la commission culture Serge Regourd, interview par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/10/covid19/occitanie-quel-futur-pour-la-culture-en-region-la-reponse-du-president-du-president-de-la-commission-culture-serge-regourd-i

 

Canet: les enjeux de la politique culturelle et son impacte sur la création locale ? interview Pascal Ferro, Rémy Castello par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/10/canet-les-enjeux-de-la-politique-culturelle-et-son-impacte-sur-la-creation-locale-interview-pascal-ferro-remy-castello-par-nicolas-c

Vidéo MYSTIQUES LITTÉRAIRES ET MUSICALES EN TERRE D'AQUI Thierry Grillet et Maëlle Rouifed interviewés par Mariya Marenych, Patrick Sommier et Nicolas Caudeville en direct du Clap Ciné de Canet

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/03/mystiques-litteraires-et-musicales-en-terre-d-aqui-thierry-grillet-et-maelle-rouifed-interviewes-par-mariya-marenych-patrick-sommier

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3 juillet 2022 7 03 /07 /juillet /2022 13:41

“Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”
Antoine de Saint-Exupéry / Citadelle"

Hier avait lieu la première "marche des fiertés" . Programmée dans le cadre du festival "SOS racisme", il semble avoir assemblé des foules pour la petite ville de Perpignan. Alors en quoi, la ville de Perpignan ait sa "marche des fiertés" et toujours pas de métro ou de CHU soit "un progrès" ?

D'après les logos de l'affiche, la manifestation avait reçu beaucoup de soutien et pas que moreaux, pour pouvoir avoir lieu. Ceci a donner prétexte aux représentants élus de ses collectivités territoriales d'y être pris en photo. Photos qu'ils ont relayé en masse sur les réseaux sociaux. 

Parce le vrai objectif de leur investissement, n'était pas la cause qu'ils prétendaient défendre, mais plutôt l’exhibition publique de leur vertu.

Ce qu'ils n'arrivent pas a démontré par la puissance de leur action publique, ils le mettent en scène dans les artères du centre ville de Perpignan. 

Et quelle démonstration symbolique, dans la plus grande ville "fasciste" de France, dirigeait par l'ex de Satan Le Pen (lire le chapitre sur Florent Philipot, du livre de Nicolas Lebourg : "les numéros 2 du front national"), Louis Aliot qui, c'est connu à l'instar de son ex et un "anti-PD"  de première, comme démontre le choix et la proximité d'André Bonet . Ceux-là qui ont fait mettre les monuments de la ville aux couleurs de l'arc en ciel, le jour de la journée mondiale contre l'homophobie...

Comme on le disait dans X-files, la vérité est ailleurs !  

La vérité elle est que la gauche institutionnelle locale, voit la montée du RN et sa chute prochaine aux élections . Après la mairie de Perpignan, voici que toutes les circonscriptions des PO sont prises par des femmes du RN.

Faut-il y voire une montée de l'intolérance, ou simplement d'un usage paresseux de la transformation sociale du territoire qu'un entre-soie à lentement fais mijoté depuis plusieurs décennie de pouvoir !

Sans le vouloir, le pouvoir n'est rien...

Alors que faisiez vous au temps chaud (phrase d'avant le réchauffement climatique) disait la fourmi à la cigale? Vous chantiez! Et bien dansez maintenant !

Le vote RN progresse, mais c'est surtout l'absence de vote qui monte. Le progrès serait de sortir du déni, du pourquoi "la démocratie représentative" localement et nationalement, ne fait plus recette. Et aussi, pourquoi, ceux qui "nous représentent" "faixistes" ou "progressistes" ont été si mal élus ?

La marche des fiertés jaunes a-t-elle été aussi bien traitée ? Faut-il essentialiser une personne par la couleur de son gilet, qu'il soit jaune ou aux couleurs de l'arc en ciel ? En tous cas, l'amalgame ne passera pas par moi !

C'est peut être, le moment de faire une marche des fiertés abstentionnistes pour lutter contre la réalophobie !

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30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 16:07

"Selon Aristote, il y a trois sortes d'hommes: les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer. Aristote met l'accent sur les dangers que surmontent et surmonteront les marins, ceux qui vont sur la mer, en les installant dans une place particulière, ni vivants, ni morts."

Le festival "Nostra Mar" de SOS Racisme https://www.lindependant.fr/2022/06/14/perpignanfestival-nostre-mar-la-reponse-de-sos-racisme-au-cercle-algerianiste-10365559.php(créé à la va-vite par des gens qui ne connaissaient pas les associations locales réellement impliquées dans le combat anti-raciste et l'inclusion des réfugiés ici. Ceci donnant lieu a un programme fourre-tout mélangeant "Marche des fiertés" et une conférence sur le "djihadisme" ) et les discours et petites phrases dans la presse locale, a donner un coup de pied dans la fourmilière de l'auto-congratulation, et de l'auto-célébration sur la misère des pieds-noirs donner en spectacle de rue par la mairie RN élue depuis 2 ans déjà (c'est donc ça Perpignan en grand !?) 

La réponse de la bergère RN, au berger noir, président d'SOS Racisme Dominique Sopo, ne tarda pas à se faire par l'intermédiaire du journal local l'Indépendant et pas la voix de l'adjoint à la culture, André Bonehttps://www.lindependant.fr/2022/06/29/perpignan-la-ville-veut-lancer-son-propre-festival-de-la-mediterranee-face-a-celui-de-sos-racisme-10404282.php?fbclid=IwAR1MvUCqo4xkQSmQYg4KmSh_Y8UCNkdIr5UsKvCzloW8qPWPpyKo71xqsso

Mais, ce n'est qu'une tempête dans un verre d'eau, où ne se combattent à fleurets mouchetés, que les flottes de collectivités locales ne mettant en scène que leur propre vertu ( et quand je dis propre...) , pour mieux taire l'absence de travail, sur des problèmes pour lesquels, dont ils ont la compétence...Ceux-là, ne savent pas que dans une bouche fermée, il n'y rentre pas de mouche...Ils n'ont de légitimité, que de la résolution de ce pourquoi, on les a mandaté!

Ils se réclament tous de la légitimité de la mer Méditerranée, alors que la plupart n'ont posés que leur cul devant sur le sable.

La terre appartient à ceux qui la travaillent. Ainsi la légitimité de la mer Méditerranée, n'appartient qu'aux marins qui la parcourent et à ceux qui s'y noient! 

Les méditerranéens de bords de mer, n'ont qu'à rester dans leur bac à sable à ne sabrer que le champagne...

La mer ne peut pas parler, alors se sont souvent des usurpateurs qui racontent son histoire...Le seul point commun qu'ils aient avec la mer, c'est le bruit du ressac... 

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29 juin 2022 3 29 /06 /juin /2022 15:12

De temps en temps, il faut savoir sortir de la pensée en silo, il faut savoir lier des éléments disparates, il faut savoir écouter et comprendre les forces telluriques. En clair, il faut faire de l’analyse.

De la vraie !

Pas de la fausse, à la manière des post-adolescents narcissiques qui voudraient être, sans jamais bosser, et, qui pullulent dans le coin.


Et la pseudo-polémique sur les restaurants halal de la rue de la Cloche d’Or est un excellent exemple à étudier.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/y-aura-t-il-vraiment-des-restaurants-halal-dans-la-rue-de-la-cloche-d-or-a-perpignan-1656064432


La rue de la Cloche d’Or a vu bon nombre de ses commerces fermer ces dernières années. Le marasme économique du centre-ancien, provoqué par une paupérisation de la population et la création de centaines d’hectares de zones commerciales périphériques, cumulé à la pandémie sont venus à bout de ces commerces, au modèle économique fragile.

Un promoteur a bien essayé de relancer la rue, avec un projet de « rue gourmande ». Mais des problèmes techniques ont fait capoter le projet. Le promoteur a donc décidé de vendre les 11 commerces.

https://www.lindependant.fr/2022/03/29/perpignan-lavenir-du-projet-dartere-gourmande-de-la-rue-de-la-cloche-dor-en-danger-je-me-donne-encore-30-jours-pour-trouver-une-solution-annonce-lentrepreneur-10201629.php


Un groupe d’investisseur se serait porté acquéreur, pour un montant de l’ordre de 1 035 000 €. Sans être élevée, c’est une somme coquette.

Dans le lot, une franchise G La Dalle ouvrirait. Et comme il s’agit d’une chaîne de restaurant halal, la mairie voit rouge.

On a donc eu droit à une sortie contre les enseignes G La Dalle et Phuket Wok, accusées d’utiliser des capitaux étrangers pour saccager l’identité catalane de Perpignan.

Lors du même conseil municipal, Louis Aliot a aussi qualifié la NUPES « d’islamofasciste ». On le savait puéril par moment, on le découvre mauvais gagnant. On reviendra plus loin sur ce point.


Une rapide recherche sur le web (merci l’INPI, merci Infogreffe) permet de se rendre compte que les entreprises derrières ce projet ne dispose pas d’une grosse surface financière. On est loin des fonds d’investissement américains qui déferlent dans le sport professionnel français. On est plutôt face à des petites boîtes, assez bien gérées à priori, dont les chiffres d’affaires ne doivent pas tellement dépasser les dix millions d’euros.

Dix millions, pour une entreprise « nationale », c’est très peu. Le département compte plus de 170 entreprises dépassant ce niveau de chiffre d’affaires, et pourtant il est pauvre. Donc au niveau national, ces entreprises ne sont rien. On est très loin des grands groupes financiers menaçant la ville qui hantent les cauchemars du conseil municipal.

https://www.verif.com/Hit-parade/01-CA/01-Par-departement/66-Pyrenees-Orientales/


Revenons sur l’aspect mauvais perdant. Louis Aliot se plaint, tout à la fois, de l’opacité des transactions financières et immobilières, et, de la libre circulation des capitaux.

D’abord sur la circulation des capitaux, le RN n’est pas très vindicatif. De même sur l’opacité des affaires.

De plus, avec 4 députées dans les PO, et un groupe de 89 députés à l’Assemblée, Louis Aliot pourrait tenter de faire passer des lois qui durcissent les contrôles. Mais, en bon petit soldat du Capital, le RN n’ira jamais dans cette direction. Le secret des affaires passe avant la France.
C’est bien connu.


Mais le vrai problème n’est pas dans l’opacité, ni dans la cuisine halal.

Il ne s’agit que d’alibis.

Il ne s’agit que d’une simple réduction de dissonance cognitive.

Le vrai problème c’est que Louis Aliot s’est cogné dans le réel.

Et ça fait mal !


En une semaine seulement la mairie de Perpignan a quitté l’agence d’attractivité de Perpignan Méditerranée Métropole (en ayant pour projet de créer la sienne) et a demandé à récupérer la compétence tourisme, dans le cadre de la loi 3DS.

Dans les deux cas, ni Louis Aliot, ni aucun de ses élus, n’ont exposé clairement leurs projets. Aucun document stratégique n’a été publié. Ni vision, ni budget prévisionnel, rien de fonctionnel.

Pourtant la municipalité s’est payé un « développeur de centre-ville ».

Mais celui-ci est d’une incroyable discrétion. En 8 mois, il n’a fait aucune apparition publique, ni conférence de presse, ni interview. Il serait bon qu’il s’exprime au sujet de la Cloche d’Or. Il a touché de l’argent public pour éviter que les restos de junk food pullulent en ville.

https://www.lindependant.fr/2021/11/08/perpignan-un-developpeur-recrute-pour-mettre-fin-au-declin-du-centre-ville-9916332.php


Cette polémique, stérile, illustre l’incapacité de la classe politique locale a développé une vision pour le département. Louis Aliot n’a pas plus d’ambition qu’Hermeline Malherbe. Sauf que, elle, au moins, assume de vivre dans la « quatrième dimension ».

Personne au sein du conseil municipal ne parle économie. Personne ne parle de développement. Personne ne parle de l’avenir.

Ça vivote bien tranquillement, en tablant sur la médiocrité de ceux d’en face pour être réélu.

Ça ne parle pas de capital risque, qu’il faudrait développer. Ça ne parle pas formation de cadres, dont les entreprises locales manquent cruellement. Ça ne parle pas de stratégie, et pourtant il en faut une, de toute urgence.


Dans « La lie de la terre », Arthur Koestler explique qu’il existe 3 types de fascismes : le fascisme grande gueule (Mussolini), le fascisme militariste (Hitler), et, le fascisme sénile (Pétain).

Il en va de même pour le Capitalisme.

Il existe un Capitalisme sénile, incapable de penser, incapable de s’adapter, incapable de trouver des solutions au moindre problème. Un capitalisme sénile, juste bon à vivre de « l’économie de la rente ».

Louis Aliot vient de comprendre qu’il existe d’autres formes de capitalisme, notamment le Capitalisme financier, que son parti soutient, et qui, outre son amoralité, se caractérise par une voracité et une violence sans limite.

Lorsque l’on se croit fort, parce que l’on a gagné une élection, tomber nez à nez face au Capitalisme financier, sans y être préparé, c’est l’assurance de voir mourir ses illusions.


Et comme le dit si bien Arthur Koestler : « Aucune mort n'est aussi triste et définitive que la mort d'une illusion. »


https://youtu.be/wGKxcJ6wwt0


 

Cloche d’Or, restaurants halal, agence d’attractivité, tourisme : quand Perpignan devient la capitale mondiale du Capitalisme sénile ! par Philippe Poisse
Cloche d’Or, restaurants halal, agence d’attractivité, tourisme : quand Perpignan devient la capitale mondiale du Capitalisme sénile ! par Philippe Poisse
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26 juin 2022 7 26 /06 /juin /2022 23:27

Perpignan en direct pour l'archipel contre attaque, rue des Cardeurs, Mathieu Pérez l'ancien taulier du Percheron à Céret et du Brutal à Barcelone, ouvre une taule temporaire "Todos contentos y yo tambien" https://fr.mappy.com/poi/621b038158b7714ec9596af7 à Perpinya, midi et soir. Au menu du midi et pour 14 euros, salade de harengs aux légumes frais, ragoût de calamars au riz rond et salade de fruits du Pays avec cerises de Céret et huile d'olive suave.

Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
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Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
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Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
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Perpignan / restaurant : "Todos contentos y yo tambien" cuisine délicatement "brutale" par Mathieu Pérez ! interview par Nicolas Caudeville
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26 juin 2022 7 26 /06 /juin /2022 17:51


Razerka Jourdain directrice et créatrice du "Petit festival de la côte Vermeille" https://lepetitfestivaldelacotevermeille.fr/?fbclid=IwAR2SiE5OadVFJAfpFPLJDhGSd3_LmcWY6Z83Jb7ZewdWdipa8yA3EbbfNos, Claire Muchir https://www.collioure.com/collioure/musee-d-art-moderne/tabid/3955/offreid/d7827dc8-d234-41ec-b6e6-fc4761d46a91, Mireia Falques,de Trabucaire Editions https://www.trabucaire.com Pierre Parcé étaient en direct du Musée d'art moderne de Collioure pour l'archipel contre attaque pour parler du territoire, l'art et la terre.

Collioure, Babel des arts (1905-1945) expo en cour au musée
du 11 juin au 3 octobre 2022

"Des premières années du XXème siècle à l’après-guerre, Collioure ne cesse d’aimanter les artistes venus de toute l’Europe.

Du havre de paix au refuge face à la guerre, Collioure devient le décor de parcours d’hommes et de femmes venus peindre la lumière dans une Europe dont le ciel s’obscurcit.

Qu’ils soient attirés par son climat clément, ses paysages préservés ou sa lumière exceptionnelle, beaucoup s’y sont retrouvés, recréant en fonction de leurs origines des « colonies d’artistes » liées par des solidarités nationales.

Ils se côtoient, fréquentent les mêmes lieux, peignent les mêmes sites et tous partagent le même amour pour le petit port et ses beautés.

Point de départ d’une recherche plus vaste, cette exposition vise à dresser une cartographie de ces artistes venus d’ailleurs et qui firent de Collioure une véritable Babel des arts."

Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
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Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
Collioure /vidéo: "petits" moments et autres conversations sur l'art et le territoire! avec Razerka Lavant, Claire Muchir, Miréia Falqués et Pierre Parcé...animé par Nicolas Caudeville
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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 17:46

Elles sont 4, comme les fantastiques, des femmes députées du RN . Le RN ne veut plus être "l'idiot utile" de personne .Un seul duel de second tour laissait une candidate de gauche, face au RN. On aurait pu penser, en toute logique que toutes les gauches et au-delà, se seraient rassembler pas pour faire barrage, mais bien pour faire gagner! "En toute logique", c'est bien ça le problème : c'est une monnaie, qui n'a plus cour...

Ho bien-sûr, il y a eu des déclarations de soutiens, de la part d'élus de militants, mais la corde soutient aussi le pendu. Et comme le disait Talleyrand : "un gouvernement qu'on soutient et un gouvernement qui tombe !" 

Je tairai des anecdotes crapoteuses dont j'ai été directement témoin, ou qu'on m'a narré et dont j'ai recoupé la véracité...

Parce que la gauche locale a démissionné d'elle-même depuis longtemps . Elle n'est plus là pour elle-même, ni pour personne. Alors certes, il y a des ectoplasmes qui continuent de se présenter (c'est valable pour toutes tendances politiques en général), qui sont morts et qui continuent de s'agiter par habitude. Le simulacre en est permis par une presse zombie qui fait semblant d'animer le débat. 

À longueur d'abstention, et plus le climat se réchauffe, plus l’acuité du personnel politique se refroidit quant à la perception du réel . 

Ils veulent une place dans le jacuzzi avant la submersion totale. Et ils se présentent à l'élection comme ils auraient pris un ticket de tombola. Ils n'auront qu'à reprendre le programme inscrit sur l'étiquette de leur vêtement d'emprunt . "C'est quoi la gauche ?" Du coup, "c'est quoi être de gauche?" Au sens, de "qu'est-ce que ça implique?" 

Cette question, je l'avait posé à 2 reprises à la candidate de gauche aux dernières municipales perpignaise.

La première fois, elle n'avait pas su répondre et m'avait engueulé en qualifiant ma question de "question à la con". La deuxième fois c'était pendant le débat que nous avions organisé au cinéma Castillet, là elle s'était tassée sur sa chaise et avait fini par s'écrouler...

La gauche ne pense plus, elle psalmodie...

Aussi comme les ouvriers à l'époque soviétique qui disait :" ils font semblant de nous payer, on fait semblant de travailler!" Les électeurs disent : " ils font semblant de faire de la politique, alors faisons semblant d'aller voter !"


"Le premier tour des élections législatives 2022 a été marqué par une abstention record, culminant à 52,49 %. Les élections législatives sont traditionnellement marquées par une participation plus faible que la présidentielle." 

"Législatives 2022 : l'abstention atteindrait 54% au second tour, selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria"

On m'a présenté un candidat NUPES issu des verts, la seule question qu'il m'a posé était :" combien de vues fait votre page ? "

Il n'a passé le premier tour . Le garçon semblait s'être persuadé, qu'il avait la légitimité de "l'homme irremplaçable", "une chance pour sa circonscription"  . Mais le réel s'est rappelé à lui. La majorité des votants de sa circonscription n'en avait rien à foutre .

Pour que les gens retournent aux urnes, il faudrait leur proposer autre chose, que des "Jean-Claude Duce" qui n'ont en tête que ""Oublie que t'a aucune chance, vas-y fonce ! Sur un malentendu, ça peut marcher!" 

Cet catégorie d'individu croit qu'on ne les voit pas, cacher derrière leur majeur ! Mais dans la "société liquide" décrite par Zygmunt  Bauman, il n'est que la goutte parmi tant d'autres, qui forme l'océan des imbéciles utiles sur lequel surfent les riches et autres profiteurs de démocraties! 

Alors veuillez ne pas encombrer avec vos bulletins de votes à vos nom, qui sont autant de fausse monnaie.

Votre crédit est fini...

Suit, Conférence sur la dématérialisation du lecteur local au 202 Avenue Joffre PERPIGNAN dans le local de L'APHPO association d'histoire d'ici. Tant il est sûr, qu'il y a un lien entre lecteur et électeur !

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23 juin 2022 4 23 /06 /juin /2022 17:17

"Ne nous suicidons pas tout de suite il y a encore quelqu’un à décevoir." E.Cioran

Tu sors de la soirée électorale à la préfecture. Une fête se tient à Ille-sur-Têt entre militants. On t’a fait comprendre que tu ne dois pas y aller. On t’accuse, moins de 2 heures après que les résultats soient tombés, d’être responsable de la défaite. Pas suffisamment agressif avec le RN, pas assez de « fascistes », trop peu de « racistes ». Les conneries habituelles des perdants. On veut te protéger. On sait qu’à un contre cinquante, le combat n’est pas équitable. Surtout pour ceux d’en face.

Alors tu rentres chez toi.

Tu t’assois sur ton lit, le seul meuble sur lequel il est possible de s’asseoir dans ces 20 m² de misère.

Et tu pleures.

De tristesse.

De rage.

Ouais, surtout de rage !


Bon, il est des perdants. T’en as croisé plein de ces blaireaux qui pullulent un peu partout et qui tirent les collectifs, d’une manière ou d’une autre, vers le bas. Ça passe son temps à geindre ; ça répète encore et encore les mêmes erreurs, les mêmes méthodes, et ça échoue, lamentablement, sans jamais ni se remettre en question ni se dire qu’il existe d’autres manières d’agir.

Les pires d’entre eux, finalement, tu dois bien le reconnaître, c’est les états-majors des partis politiques locaux. Le département s’effondre, petit à petit, les indicateurs sont tous au rouge. Mais non, tout va bien. Ils ne changent ni leur discours, ni leur vision du monde. Leurs égos les rendent aveugles à la réalité.

Ils diront : « nous avons fait le travail ».

Mais : 4 députées RN !

Ils diront : « nous avons fait une bonne campagne ».

Mais : 4 députées RN !

Ils diront : « notre bilan d’élus est bon ».

Mais : 4 députées RN !

Ils diront : « moi, j’aurai gagné ».

Mais : 4 députées RN !

Ils diront : « nous, nous savons ».

Mais : 4 députées RN !

Ils diront : « nous connaissons la bonne méthode ».

Mais : 4 députées RN !

Et lorsque que l’on leur dira «  4 députées RN ? », ils diront : « … »

Ils ne diront rien.

Ils sont sociaux-démocrates.

Ils n’ont donc rien à dire.

Ils comptent, ils négocient leurs places, ils sauvent leur avenir, fut-il médiocre. Le reste, ils n’en ont cure.

Ils enverront des sms, une fois la défaite consommée, disant « on aurait dû travailler ensemble », histoire de faire oublier qu’ils ont fait campagne, en qualité d’élu local, contre leur camp.

Ils feront des analyses, holistiques, dénuées de sociologie, dénuées de politiques, dénuées d’intelligence, simplement pour se justifier.

Ils sont exsangues.

Ils sont vides.

Ils sont dépourvus de sens.

Ils sont risibles.

Ils sont sociaux-démocrates.


Pourquoi perdent-ils ?

Parce qu’ils n’ont jamais eu faim ; parce qu’ils n’ont pas faim ; parce qu’ils n’auront jamais faim.


Mais toi, tu sais ce que c’est qu’avoir faim.

Métaphoriquement, certes.

Mais en pratique aussi.


Alors tu aurais envie de leur balancer un bon vieux : « Sautez dans l’urinoir et tenez-vous sur la tête. Je suis le seul vivant. Vous êtes tous morts. »

Mais, ils ne comprendraient pas.

Non, ils ne comprendraient pas.


Toi, tu pleures de rage.

Eux, ils finissent le repas du soir.

Pas le même monde.

Pas la même classe sociale.

Pas la même souffrance.

Faut dire, la souffrance a choisi son camp.

Et elle sait s’acharner.

Toi, tu le sais.

Eux, non !

Toi, tu le vis.

Eux, non.


La social-démocratie c’est l’idéal de la classe politique locale. Personne n’y échappe. Pas même le Rassemblement national, quoi qu’il en dise.

Une société figée, avec le moins possible de tension, surtout sociale. Un monde dans lequel la culture est absente, ou totalement parodiée, voire parodique.

Une société tranquille, où ils pourraient briller d’un éclat terne.

Ils n’ont pas lu Alain Damasio. Ont-ils lu ? Alors ils ne comprennent pas que leur monde se meurt. Alors ils ne se rendent pas compte qu’ils n’ont pas d’idéal, juste des maisons de vacances.

Les sociaux-démocrates veulent un monde de perdants, parce qu’ainsi ils pourront geindre sans être critiqués. Sans être déplacés.


Toi, tu voudrais un monde où quand tu refuses de payer les 50 cents que la porte te réclame, elle te menace d’un procès. Et toi, tu souris, parce que tu sais, qu’être traîné en justice par une porte, tu peux y survivre.

Ouais, tu veux un monde où l’on vit.

Pas un monde où l’on s’emmerde.


Et puis, t’aimerais que quelqu’un fasse campagne dans le coin en parlant du bonheur. Ça devrait pas être compliqué pourtant, ça, de parler du bonheur, merde ! Mais non, il faut qu’ils te parlent de sujets insipides, la dette, le burkini, la 5G, etc.

Lorsqu’un noble lui déclara : « Vous, Français, vous vous battez pour l'argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur ! », Surcouf répondit : « Chacun se bat pour ce qui lui manque. »

Mais putain de merde, c’est pas plus compliqué que ça ! Il faut se battre pour le bonheur !


Mais c’est sans doute trop demander.


Tu es dans la forêt. Deux chemins face à toi. Un chat, au sourire étrange, te guide. D’un côté, te dit-il, se trouve un chapelier. De l’autre côté, précise-t-il, se trouve un lièvre. Tu peux aller à droite ou à gauche, c’est du pareil au même, te garantit-il. Tous les deux sont fous.

C’est cela la social-démocratie. Une forme de folie.

Ni de droite, ni de gauche. Tout à la fois.

L’absurde.

Et tant pis pour ceux qui en crèvent.


Le chat sourit. Et toi tu pleures.


Tu sais que demain, il faudra se lever. Arrêter de pleurer. Et affronter le monde. Ce monde !

Tu t’étais, parce que dans le fond tu y croyais vraiment, « avec elle, d’accord, on continuera à bouffer des pelletées de merde, mais les pelles seront plus petites ».

C’eut été un progrès.

Mais non, les pelles vont grandir. Encore et encore.


Alors tu es là, assis sur ton lit.

Il te reste la rage.

Formidable moteur.

C’est sans doute la seule chose que l’on ne peut pas te prendre.

C’est sans doute la dernière chose qui te permet de garder un peu de dignité humaine.


Jusqu’à quand ?


https://www.youtube.com/watch?v=onkbaz3KR_4

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 14:02

 

Demain à 18 heure, au 202 de l'avenue Joffre pour le solstice d'été plutôt que fêter la musique , je vous propose de réfléchir et de débattre autour de l'information locale dans sa version numérique et comment elle impacte ou pas le mode de consommation locale ... voir la démocratie dont elle est le pilier . Demain, je vous parlerai de l'information locale en réalité augmentée

Ce texte est un fragment d'un texte écrit pour un colloque sur l'histoire de la presse locale, qui n'a pu avoir lieu dans ses conditions optimales pour raison de pandémie (Il existe cependant sous la forme de livre avec tous les actes du colloque http://www.aphpo.fr). Mais qui a eu son "digest" par l'intermédiaire du clap ciné Canet et l'animation de Jérôme Quaretti http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/08/video-conference-sur-l-etat-et-l-histoire-de-la-presse-locale-au-clap-cine-de-canet.html

Ce qui est dommage, puisque le temps et à la critique de la presse https://lempaille.fr/lindependant-nen-a-que-le-nom-chronique-dune-presse-locale-aux-abois, sans convoquer de débats pour rétablir l'équilibre des fautes entre la presse et ses lecteurs. Le fond de l'histoire, c'est que la disparition de la curiosité de ce qui ne fait pas vibrer l'égo sans truisme des individus, condamne par le truchement des algorythmes des réseaux sociaux à ne lire et ne commenter que les titres. C'est dire, si le serpent a de l'amplitude pour se mordre la queue.

La technologie du net et du numérique en général, a déterminé un changement de paradigme cognitif, dans la construction et la représentation de la production, la diffusion et la perception de l'information. On a désormais la possibilité d'accéder à l'information partout et à tout moment  . Et du terme de presse, en terme d'outil d'information, on est passé directement à "média" qui vient du terme "médium" qui signifie support! Le terme de "presse" venait encore de l'invention du livre , par impression des caractères sur du papier avec de l'encre. Désormais se sont des algorithmes qui font office à la fois de presse, de caractères et d'encre et de journal: on accède à un phénomène de dématérialisation avec sa conséquence directe la déréalisation .

Vers une nouvelle allégorie de la caverne de Platon

Cela impact directement les individus, au prorata de la génération ou de la société dont ils proviennent . Les nouvelles générations des pays où existent et s'étendent ces technologies ont un rapport au monde différent de leur prédécesseurs parce que les outils que nous utilisons tous les jours déterminent et conditionnent  notre représentation mentale  de celui-ci.

 

 

I Le support numérique la plasticité des possibilités

On l'a dit l'évolution technologique a déterminé la création et l'utilisation des supports numériques pour transmettre de l'information . Mais définition la notion d'information avant d'aborder sa mise en modelage numérique. Une information est une donnée, qui met, si elle n'est pas perçue à temps en danger notre univers personnel et au-delà. Par exemple l'information vocale "baisses -toi!" , la seconde d'après une balle siffle . L'information suivie ou pas conditionnait notre vie ou notre mort. Une information peut-être décisive. On  peut diffuser des faits relevés ou des idées qui finiront peut-être par incarner des faits.

Revenons à la presse, le journal papier, puis la radio, puis la télévision on été reste pour parti des supports de l'information . Par eux l'information a été diffusée de manière quasi infinie, jusqu'à ne former qu'un brouhaha , un bruit , un acouphène quasi permanent de la société moderne. Que dire de la société numérique , qui a rajouté une strate supplémentaire  avec la "tourbillonance" de l'information par les réseaux sociaux. On peut diffuser par le "partage" une information ou même de la désinformation (que l'on désigne désormais par l’anglicisme "fake news") auquel répondent ou pas les autres individus (identifiés ou pas) derrière des lignes de code et des écrans pour soutenir ou dénoncer le partage par des émojis, des pouces en l'air ou en bas, voire des commentaires. Et là où dans le monde réel, il y a une hiérarchie de l'information (plus ou moins objective), une verticalité , le monde des réseaux sociaux propose sa subjectivité partial comme "vérité" .

Le voyage informatif sur le net est une ordalie permanente, où le "héros" doit passer au crible l'information ou faire foi de la bonne réputation de la maison qui la lui sert ou de son chef cuisinier!

La multiplicité de l'information ne fait pas sa biodiversité, mais plutôt sa dilution!

"L'ère postmoderne puis les sociétés liquides (depuis 1992) À partir des années 1990, Zygmunt Bauman étudie les sociétés occidentales contemporaines, les qualifiant d'abord de postmodernes puis de liquides. ... Dans la « société liquide », l'unique référence est l'individu intégré par son acte de consommation." Et l'individu est lui-même consommable et consommateur des autres. Comme exposé par le narrateur dans "Fight club" (le roman de Chuck Palahniuk publié en 1996 ou le film américain de David Fincher, sorti en 1999 )

"À chaque nouveau voyage, toute une vie en miniature : sachet de sucre à usage unique, gobelet de crème à usage unique, noix de beurre à usage unique, kit plateau repas cordon bleu micro-ondé, shampooing deux en un, échantillon gratuit de bain de bouche, savonnette miniature. Les gens que je rencontre sur chaque vol sont mes amis à usage unique."


  C'est cela "la société liquide" , c'est une société où rien n'est solide ou rien ni personne n'est préhensible (du coup rien n'est perçu comme "répréhensible")

Dans un tel monde (la société du chaos décrite par le théoricien catalan Jordi Vidal dans son livre "Résistance au chaos" (sorti en 2002) ou dans sa version sériée bientôt sur le net), peuplé de tels individus, le rôle de l'information n'est plus le même. Outil de construction autrefois, il est un outil de consommation réduit à un "flux" (idem Jordi Vidal livre "Servitude et simulacre" livre sous-titré  ."La fin d’une époque – les conditions du vraiL’enjeu des affrontements" sorti en 2007)

Et comme on est ce que l'on mange...

Que devient un individu qui ingère de l'information sous la forme de faits reconstitués ou d'idées, mais de flux permanents? Ils sont des néo-Pangloss, le personnage du roman philosophique de Voltaire: "Pangloss : est le précepteur de Candide , il lui enseigne la » métaphysico-théologo-cosmolonigologie » , qui est un mélange de métaphysique, théologie et cosmologie. Il est le représentant de la philosophie de l'Optimisme.", mais le néo Pangloss a aussi un coté obscurs qu'il s'auto professe , ainsi qu'à l'univers , de l'espace la machine à café, ou sous forme de commentaires néo-expert, néo-érudit sur les réseaux sociaux! 

 Au moment du siècle des lumière, l'exemple humain à atteindre était "candide" (le lecteur de la presse d'avant) , l'homme qui nourrit son jardin intérieur par ses réflexions. Le nouveau objectif humain à atteindre "le post-moderne" Pangloss . Celui qui d’après son nom d'origine grec , signifie "parle toutes les langues"  .

être informé lui parait-il utile, en particulier l'information locale?

S'informer sur internet a évalué au fur et à mesure de la technologie et de son impacte sur la sociologie . "On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve" disait le grec Héraclite . Et notre histoire culturelle personnelle détermine elle aussi notre réaction et notre manière de percevoir l'information . Peut-être qu'à force de réseau mondial , on ne perçoit plus sa réalité comme locale ou localisable. Que l'on se préoccupe plus de la mort d'un koala (parce qu'il est mignon) sur l’île continent  Australie, que de l'élection prochaine du maire de la ville. (et pourtant ce n'est pas le koala qui gère le budget de la ville). L'information qu'il lit et qu'il partage ne sert plus à dire que, qui il est ! Je suis le message et l'information :c'est moi et mon indignation (Hessel relèves-toi, ils sont devenus fou!).


 

II La presse numériques et ses manifestations locales

Comment dire et parler le local, avec un outil global pour des individus qui se perçoivent comme autant de principautés, dont le fait local n'est qu'un décors ou ceux-ci ne perçoivent leur "correspondances" avec celui-ci. Ainsi le poème de Baudelaire ne sonne plus pareil :

"La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers."

La presse locale , qui est un émetteur d'information aura-t-elle toujours autant de récepteur d'information, que la majorité des habitants de son territoire (conf la "Société Liquide" de Zygmunt Bauman)

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10 juin 2022 5 10 /06 /juin /2022 15:52

DÉBAT PUBLIC
SUR LES TRANSPORTS
JEUDI 2 JUIN - 18H
Centre culturel - Cabestany
La CGT organise un débat public le jeudi 2 juin à 18h au centre culturel de Cabestany, afin de porter ses propositions de développement des transports publics sur le département des Pyrénées-Orientales :
- Complémentarité des transports
- Ouverture de lignes ferroviaires et de haltes
- Gratuité des transports
- Désenclavement du département

Débat autour des transports publics, de la précarité énergétique, et du bien vivre dans les Pyrénées-Orientales avec Nathalie Cullell et François Ferrand et Philippe Poisse .

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