Edwy Plénel était présent à Perpignan samedi dernier , dans le cadre d'une conférence au cinéma le Castillet à l'invitation de Kévin Courtois de la libraire du "parti pris" sur le thème de Mai 68 et maintenant .A l'occasion des questions du public, la première question fut (et de notre part) sur le thème des conséquences du référendum en Catalogne, de l'application de l'aticle 155 par le gouvernement espagnol et de l'emprisonnement d'anciens membres du gouvernement de la Généralitat de Catalogne, ainsi que des représentants du monde associatif, ou de leur exil . Ceci s'inscrivant dans l'idée de "quelle démocratie, pour quelle Europe?"
Selon Edwy Plenel:" c'est un drame pour l'Europe aujourd'hui qu'un désaccord politique sur le futur de l'Espagne et la place de la Catalogne se traduise par des emprisonnements fermes."
"Que c'est un drame pour l'Europe aujourd'hui, que se dire qu'un désaccord sur l'avenir politique espagnol . Et la façon d'organiser son futur et la place la Catalogne dans cet état se traduisent par des emprisonnements fermes , alors qu'il s'agit de désaccords politiques, de désaccords d'opinion."
En rappelant au début de son intervention que :"Le nationalisme catalan est plus complexe qu'un nationalisme, qui serait fermé, qui serait d'exclusion. Je rappelle que la plus grande manifestation de solidarité en Europe, a eu lieu l'an dernier à Barcelone http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/02/18/a-barcelone-manifestation-geante-pour-l-accueil-des-refugies-en-espagne_5081911_3214.html. Et donc la spécificité de cette renaissance du nationalisme catalan, de sa diversité et variantes, de ses alliés de gauche ."
Edwy Plenel répond à Nicolas Caudeville et compare la problématique de la Nouvelle-Calédonie et celle de la Catalogne.
Arguant que la France:"est la dernière puissance coloniale directe du monde.." le mettant en perspective avec le futur référendum de novembre prochain en Nouvelle-Calédonie.