Guillaume Lagnelle était en direct pour l'archipel contre attaque pour son exposition marîtime Photographies,Images, dessins, textes et témoignages Guillaume Lagnel
Cie l’Arche de Noé Patrimoine et Création
13 avril au 5 mai 2019
Salle du Conseil municipal
ancienne mairie de Collioure, Place du 18 juin Collioure
« C’est à Collioure, en 1979, avec une impressionnante apparition sur la mer de grandes barques catalanes, gagnant le rivage chargées de géants, d’oiseaux blancs, d’animaux et d’étranges musiques, que j’ai ouvert mon théâtre à la rue…», Guillaume LAGNELSuivirent de nombreuses créations de spectacles et d’événementiels aux confluences des mers jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle. Imaginés sur l’eau, avec des embarcations, ou sur terre à travers des espaces patrimoniaux : cortèges processionnels, autour d’ex voto et légendaires marins, mises en scène en référence aux riches patrimoines de l’Atlantique et de la Méditerranée.
Puis viendra Carthage, la mémoire des sables … Un spectacle qui se déroule comme un mystère antique, aux dimensions d’une tragédie, imaginé pour les ruines et théâtres antiques qui bordent les rivages de la Méditerranée. Guillaume LAGNEL s’est alors spécialisé sur le «maritime de Méditerranée», son histoire, ses traditions et son imaginaire.
A l’occasion de cette exposition seront présentées les images inédites de la reconstitution d’une pêche au sardinal en juin 1980, avec d’anciens pécheurs de Collioure. « La sardine a un œil au courant et l’autre au soleil ». Guillaume LAGNEL avait filmé cette reconstitution initiée par la Fondation de Collioure aux côtés de deux éminents photographes : Bruno GAUTIER et Daniel STAQUET.
Et aussi la présentation de l'institut des arts du masque de Limoux https://iam-limoux.fr/institut/
"La compagnie l’Arche de Noé – Patrimoine et création, dont la direction artistique est assurée par Guillaume Lagnel, affiche cinquante ans d’existence au service du théâtre et du patrimoine, par l’interprétation revisitée de manière contemporaine du socle mythique et spirituel sur lequel se forgent les cultures humaines par-delà le temps et l’espace. Ses créations ont été accompagnées au fil des ans par la fabrication de centaines de masques, décors et costumes qui composent aujourd’hui le fond initial de l’Institut des Arts du masque.
La Ville de Limoux possède une tradition carnavalesque depuis le XVe siècle. Cette convergence thématique autour de la ritualisation du masque en tant que symbole du carnaval , et au-delà théâtral et universel, a conduit la Ville de Limoux et Guillaume Lagnel à envisager une mutualisation de moyens.
Alliant tradition et modernité, connaissance et création, cet Institut des Arts du Masque est unique en France et devient le conservatoire vivant d’un savoir faire artistique.
Ancré sur ce territoire, la Haute Vallée de l’Aude , il est destiné à un large rayonnement à travers sa confrontation à d’autres traditions liées aux rites de résurgence et à d’autres civilisations du masque dans le monde.
Ainsi le Carnaval de Limoux renforce à la fois son identité unique et son inscription dans l’universelle quête de sens qui guide, sous de multiples apparences, le chemin tracé du destin des hommes."
commenter cet article …