A Perpignan lorsque la mairie ne sait pas gérer, elle ferme! On l'a vu, avec les bancs, le jardin de la Mirande, la maison de l'emploi, le festival d'été "les Estivales", l'école des Beaux Arts, les commerces en centre ville (non, en tout cas pas officiellement) et les mariages toujours au centre ville (Parce que Jean-Marc Pujol a trop peur de sanctionner par des amendes, les troubles à l'ordre public alors, punition collective) . Pour achever l’œuvre d'étouffement de Perpignan. Jean-Marc Pujol souhaite fermer 4 jours sur 7 le marché place Cassanyes! Prétexte affiché: les ordures coûtent trop cher. Ha ça, on le vérifie tout les jours !
Cela fait un moment, que le nettoyage de la ville est dû à l'agglomération et pas à Perpignan, elle-même. Depuis, on constate une dégradation de la propreté en ville. L'agglo fait, en effet, des économies sur le nombre de passages. Jean-Marc Pujol a beau jeu de dire que "les perpignanais sont sales" .
Le marché Cassanyes est le plus grand marché de la ville. Jusqu'à maintenant, il était ouvert 7 jours sur 7, avec brocante le lundi matin. Le fermer 4 jours sur 7, c'est contribuer à le tuer, comme il avait commencé à le faire en retirant les baraques du marché Tuer le marché, c'est achever la dégradation du quartier St Jacques déjà signalé dans la presse comme un quartier digne du tiers-monde.Tuer le marché Cassanyes, c'est achever le centre ville. Et finir d'achever Perpignan, elle-même!
Tuer le commerce en ville au profit de qui ?
Cette situation n'est-elle qu'absurde et due à l’incompétence du maire et de son équipe municipale ? Ou, et je n'ose y penser, faut-il interpréter les signatures du maire, Jean-Marc Pujol pour des grandes surfaces au pourtour de la ville, comme un signe de connivence ? L’intérêt des grandes surfaces à l'extérieur de la ville n'a rien à voir, voire est contradictoire avec celui de la ville et de sa vie: c'est une question de diversité. Une fois que les grandes surfaces auront le monopole du commerce, elles pourront faire les prix qu'elles veulent. Et les perpignanais n'auront plus le choix qu'entre elles et I-commerce: l'avenir des relations sociales et des échanges humains ! Mais, vu de Marrakech, cela semble bien petit"
Perpignan,les marchés: derniers endroits populaires et de sociabilisation(spéciale dédicace à la place Cassanyes).par Nicolas Caudeville
La bataille de Cassanyes n’aura pas lieu
http://cqfd-journal.org/La-bataille-de-Cassanyes-n-aura