:
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
« IL Y A 150 ANS : PERPIGNAN BRÛLE-T-IL ? (mars 1871) GUEST STARS : Victor Hugo, Lazare Escarguel, Emmanuel et Etienne Arago. FEATURING : Alexandre Bacave from Saint Mathieu , Charles Vails from Thuir, Justin Alavaill from Céret, Galdric Verdaguer from Bouleternère. Sortie nationale le 18 mars. Avant-première exceptionnelle FB live pour l’Archipel contre-attaque mercredi 17 mars 16h . Avec Jérôme Quaretti, historien, doctorant et auteur de nombreux articles universitaires sur la Commune de 1871 dans les P-O
C’est la Guerre est le cri unanime de ce 1er août 1914, un charivari submerge les rues et la place centrale d’Estagel, François Arago, l’enfant du pays sur son socle, l’observe avec effroi. C’est le grand mufle de Mars qui se met à souffler. Partout, en Europe, dans cet étroit défilé entre les collines blanches que l’Agly contourne et érode, et dans les vastes territoires des belligérants, montagnes, mers et cités, de la vie s’agite, se désespère ou clame et se précipite à la rencontre de la mort. Encore un livre sur la guerre, la seule, la vrai, la grande usine à fabriquer des morts ? Oui, encore un. Ce n’est pas à la gloire ou à la patrie que les morts servent le plus mais à la littérature. Le temps affecte les vivants comme les morts, même eux ont une durée de vie. Voilà pour la littérature. Au fil des générations, elle s’était faite discrète, la guerre, comme si elle avait fait ses adieux à la scène. Ceux qui l’ont frôlée, les plus vieux d’entre nous, ont même pensé, un temps, qu’elle avait disparu, qu’elle n’existait plus. Rassurons-nous, elle est toujours là, mais elle a pris du champ, loin vers le sud ou l’orient dans de modernes conflits exotiques.
C’est un journal retrouvé, dans un grenier, celui d’Henri, jeune médecin remplaçant à Estagel, qui va fournir à un autre Henri, écrivain et vigneron, l’idée d’un dialogue à cent ans de distance. Le Cri est aussi une histoire d’ici. Le jeune médecin, en 1915 emportera au front une bombonne de Rancio, qu’un aïeul d’Henri Lhéritier aura sans doute élevé. On est rarement apaisé quand on écrit sur la grande tueuse et Henri L. écrit sous le coup d’une colère qui ne le quittera pas. « Après ma mort, je vous la léguerai qu’on la transmettre jusqu’à la fin des temps ». Ce sera fait Henri. Existe-t-il dans l’humain quelque chose d’un absolu le poussant à accepter de se frotter, sans raison à sa propre fin, un appel qui surgit, qu’il ne peut pas réfréner, qui le transforme et l’abrutit jusqu’à mourir ?
Et puis il y a les femmes : pour elles, c’est la double peine, mères, pétrifiées, recevant d’un messager le télégramme sanglant qu’elles redoutaient qui les laisse, bouche ouverte, figées dans l’horreur pour toujours. Elles ont perdu la guerre sur le pas de leur porte. Ce livre raconte l’intimité des vivants et des morts. Celle d’Henri, de Léon de Vilar, de sa mère Marie. Les deux hommes sont pays, se connaissaient, se sont retrouvés au front, ont été séparés. Henri ne reverra plus Léon vivant. Mais une mère a besoin de savoir, elle ne veut pas laisser partir cet enfant adoré sans savoir, le seul garçon de la famille. À Henri elle va demander de faire le récit de la guerre de son fils. C’est Henri Lhéritier qui rédigera la lettre cent ans plus tard, après allé se recueillir devant le caveau des Vilar au cimetière de Bouleternère. Un fils mort à la guerre, cela scelle dans certains cas la fin d’une famille, plus personne ne fleurit ce lieu, pas même la France qui prétend qu’on est mort pour elle. Le caveau des Vilar semble bien abandonné. Cette mère devrait crier à l’injustice, à l’infamie, hurler à la face de la nation qu’on lui a volé son garçon, elle se contentera pourtant des dernières images de son fils recueillies dans les mots d’un autre. Des mots qui ne consoleront pas, qui augmenteront sa souffrance, c’est ainsi qu’on agit avec la tristesse pour la porter à l’incandescence du désespoir.
Léon de Vilar fait partie des miens et j’entends le choc sourd de son corps qui s’affaisse dans la fosse. Moi seul savait comment il était tombé, ainsi avais-je le sentiment d’apporter cent ans plus tard une histoire qui appartenait au village et qu’il était en train d’oublier.
Les vieux papiers, les photos anciennes ont un temps de brûlante douleur, ensuite une tendresse mémorielle les entoure, on se souvient d’un sourire, d’un événement, du chapeau d’une tante, de la canne d’une autre, d’une écriture, d’une certaine façon de former les « l » ou les « p », d’un usage des majuscules, puis le temps toujours, les rends méconnaissables, porteurs de rien, parcelles de souvenirs dans le vent que le vent finit de disperser, les sourires évanouis sont-ils utiles ? Pas plus que les morts. Mais écrit-on encore de nos jours.
Ce matin fut un beau moment de sociabilité au bar Cassanyes chez Gille, à Perpignan. Autour de l'écrivain Henri Lhéritier se sont retrouvés des personnes qui ont lu et interprété ses textes ...
La gauche locale a la gueule de bois qui dure, et avec les prochaines départementales (à moins qu'elles soient encore reportées à l'automne) cela risque de se perpétuer... Leur pire échec, c'est l'élection du RN Louis Aliot. Ils avaient tant annoncé l'apocalypse, que la porte des enfers a fini par s'ouvrir. Il règne désormais une odeur de soufre sur la ville de Jordi Barre.
Pire encore pour la gauche locale, c'est qu'une fois élu, le RN sans étiquette, Louis Aliot a refait "le plus beau coup du diable" selon la bible et Keyser Söze: "de faire croire, qu'il n'existait pas !"
Il se met même là où on ne l'attendait pas la culture. Il fait le buzz en ré-ouvrant les musées, même s'il se doutait que le tribunal administratif les ferait fermer, une semaine après. Enchaîne les initiatives pour la mise en valeur des artistes locaux... Et la gauche locale élu ou non élu de protester...
Le problème de gauche locale, c'est qu'elle ne se fait que, le relais des partis nationaux : elle ne parle pas de l'ici !
La population locale a des problèmes de représentation de sa réalité au niveau national, dans lequel elle ne se reconnait plus. Mais au niveau local, les partis, et ce, de la gauche en particulier, ne font que singer le national. Est-ce pour faire plus sérieux, par absence de connaissance du terrain, ou par paresse, le résultat est là, la gauche locale ne parle que des problèmes qu'à la manière des généralistes, là où il faudrait un spécialiste. Ses représentants disent, en général, ce qu'ils veulent entendre. Parlent-ils de la nécessité de l'augmentation du ferroviaire pour le désenclavement local et l'augmentation du tourisme ? Du retour de l'enseignement de la médecine à l'université de Perpignan ou de la création d'un CHU ? De la potentialité de la proximité de la mer, au-delà de poser son cul sur la plage ? Défendent-ils la création locale, ici et au-delà de nos frontières ? J'en passe et des meilleurs ...
Qu'on leur supprime le diable et l'on démontrera qu'ils sont incapables de créer le paradis sur terre, même d'y poser la première pierre.
Le résultat des courses, c'est comme la nature a horreur du vide, soit elle voit l'élection de Personne comme Louis Aliot, soit c'est l'augmentation de l'abstention...
C'est pourquoi pour rentrer dans la résilience et se remettre en question la gauche locale ferait bien d'appeler un numéro vert !
Le coup le moins rusé que la gauche ait réussi, c'est de convaincre tout le monde qu'elle n'existe plus
Comme pour répondre au goût de l'affichage du maire de Perpignan et de son équipe (dernièrement des affiches appelant à des volontaires pour faire du soutien scolaire, voir au-dessus), la réponse du berger à la bergère fut cette affiche placardée en haut de la rue Dugommier au quartier St Mathieu.
Mais en général, la fièvre ne dure pas (les badges ne se sont pas répandus dans la ville), la résistance au "fascisme", c'est bien, ainsi que "mourir pour des idées, mais de mort lente!"
L'affiche avait aussi l'air d'une œuvre de l'ex-perpignanais et toujours belge Jan Bucquoy et de ses politiciens représentés avec un slip sur la tête dont Louis Aliot était un des héros (L'artiste a proposé d'offrir son portrait au maire récemment élu, mais soit qu'il manqua d'humour, soit qu'il ne prit pas la proposition au sérieux:le portrait est toujours accroché dans une galerie à Bruxelles) Le travail artistique de l'affiche terminera-t-il au musée Rigaud, histoire de récupérer la geste rebelle?
Jordi Vidal, l'ex-directeur de la culture de Perpignan, des beaux-arts essayiste, documentariste était en direct pour l'archipel contre attaque pour parler de la 3 morts de Walter Benjamin...
Philosophe, historien de l'art, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand, né le 15 juillet 1892 à Berlin et mort le 26 septembre 1940 à Portbou par suicide...«Dans une situation sans issue, je n'ai d'autre choix que d'en finir. C'est dans un petit village dans les Pyrénées où personne ne me connaît que ma vie va s'achever ». Et c'est à Perpignan que Jordi Vidal ouvre dans les années 2000, un centre d'art contemporain Walter Benjamin, avec la pensée stratégique qui va avec...
Personne ne se soucie, ni du nom, ni du lieu, ni de sa fonction, jusqu'au jour où Louis Aliot est élu maire de Perpignan.
Là, une certaine bourgeoisie culturelle des Albéres, ergote sur le fait que le nom du centre, soit celui d'un philosophe "juif"tenu par un maire supposer par eux: "fasciste" voir "nazi". La polémique remonte dans milieux intellectuels des Albères parisiens, par une pétition qu'ils signent, et plus tard une émission en direct via le mémorial de Rivesaltes sans quasi-spectateurs.
Pour finir Louis Aliot maire de Perpignan, pour ne pas avoir d'ennui et de mauvaise publicité, finit par, dans récent conseil municipal, par faire retirer le Walter Benjamin. Ainsi, ceux qui prétendaient défendre la mémoire du philosophe ont été les agents actifs de sa disparition par l'effacement de son nom, il efface au passage la porte d'entrée à sa pensée . En fait, ce qu'ils aiment chez Walter Benjamin: c'est leur portrait idéal de Dorian Gray...https://www.youtube.com/watch?v=RBD0N...
Un « escape game » polémique retrace la fin tragique de Walter Benjamin
À Portbou, où le penseur Walter Benjamin s'est donné la mort, un « jeu d'évasion » propose de revenir sur ses pas. Les spécialistes crient à l'indécence.
Suite au débat réussi entre les maires de Canet-en Roussillon et Port-Vendres, Stéphane Loda et Grégory Marty "Les territoires et la mer" https://www.youtube.com/watch?v=u2jQ2z8qilc&t=475s le site L'archipel contre attaque remet les couverts
Demain vendredi 12 mars vers 13h, en direct du Clap ciné de Canet en Roussillon( merci pour l'accueil à Jérôme Quaretti) l'Archipel contre attaque proposera un débat sur l'urbanisation des villages dans les Pyrénées-Orientales pour parler des enjeux du développement territorial dans le département. Pour les villages, il faut savoir grandir sans perdre son identité: "small is beautifull" jusqu'à quand?.
Avec Nathalie Regond – Planas, maire de St Génis-des-Fontaines et Jean – André Magdalou maire d'Alenya, les animateurs Mariya Marenych et Nicolas Caudeville, nous remettrons en perspective les potentiels et les piéges du devenir des villages
Saint-Génis-des-Fontaines
Cette commune, située à 20 kilomètres de Perpignan, est connue par son patrimoine historique et architectural. Par exemple, Église Saint Michel de Saint-Génis-des-Fontaines avec son célèbre linteau, l’une des plus anciennes traces écrites de l'art romain. Néanmoins, l’état actuel de la commune exige des solutions contemporaines. Le renforcement de l’économie locale, le rythme modéré de l’urbanisation et la stratégie du développement durable font partie de ses enjeux.
Nathalie Regond – Planas
L’économie du développement durable faisait partie du programme de Madame Regond – Planas. Sa victoire aux élections municipales est une grande preuve de confiance de la part des Saint-Génisiens mais aussi un indicateur que les habitants de la commune sont prêts pour des changements. Selon Madame la maire, la période de trois – cinq ans est trop courte pour mettre en œuvre tous les projets prévus mais ils sont en bonne route.
Alénya
La situation géographique de la commune d’Alénya est avantageuse : elle est proche de la mer, mais aussi de la ville de Perpignan. Elle dispose d’un grand nombre de richesse naturelles telles que les terrains agricoles. Au niveau de l’urbanisation, Alénya poursuit deux objectives : la préservation des ressources naturelles et la dynamisation du centre historique du village. La construction d’un lotissement est également prévue par la mairie. Les alényanais ne s’opposent pas à ces initiatives mêmes s’ils ressentent une certaine nostalgie de la commune de leur enfance.
Jean – André Magdalou
En étant réélu lors les dernières élections municipales, le nouveau – ancien maire d’Alénya dirige sa commune vers l’économie du développement durable. La location « des boxes » qui sont destinés à attirer les start – up numériques et le projet de voie vert – tout cela doit renforcer l’économie tout en respectant l’écosystème local. Monsieur Magdalou estime que la commune peut passer ce « virage » dans trois – cinq ans. C’est son rêve mais aussi son objectif.
La catalane french-tech a-t-elle mis fin à l'économie de la rente dénoncée depuis les années 80 ? Le territoire des PO renouerait-il, avec "la gagne" là, où on ne l'attendait pas : les nouvelles technologies? Les chefs d'entreprises perpignanais étaient à plusieurs reprises au salon des nouvelles technologies à Las Végas, et ce n'était pas de la téléréalité, même pas du "story telling" https://madeinperpignan.com/economie-de-la-communaute-urbaine-de-perpignan-interview-de-laurent-gauze/. Derrière cela, il y a notamment un homme.
Laurent Gauze , chef d'entreprise, élu CCI, PRÉSIDENT / PERPIGNAN MÉDITERRANÉE COMMUNAUTÉ URBAINE, élu à la mairie de Rivesaltes , initiateur de l'arrivée de "l'école 42" de Xavier Niel https://www.42.fr/ à Perpignan #Amazon#ecole42#FREE#XavierNiel
"Ce sont les territoires qui sont en concurrence, les habitants d'un même territoire doivent travailler en complémentarité!"
66, le chiffres des bêtes, enfin des idiots utiles, "Étymologie. (Date à préciser) Du latin idiota (« inexpérimenté », « inhabile », « sot ») ; du grec ancien ἰδιώτης, idiốtês (« homme vulgaire, sans éducation, sot, qui ne participe pas à la vie politique de sa république »), de la racine ἴδιος idios (« propre », « particulier »)." (pour le côté utile, voyez Lénine...).
Je ne sais si le journaliste qui fait l'interview, n'a retenu que ce titre pour résumer le contenu de l'interview.
Mais, il n'a pas fallu pousser les 2 trop loin pour obtenir cette banalité aiguisée comme un lieu commun pour trancher dans le vif et couper court à toute réflexion politique dans le retour vers le futur... Autant José Bovin, eut-il pu citer "les Béruriers noirs" avec le fameux "porcherie": la jeunesse emmerde le front national (...) plus jamais de 20%", bref no patxaran ...
Sauf que, hé ho les gars, ils sont passés, re-passés, à tel point qu'ils sont notre présent, et qu'ils seront sûrement notre futur avec des castors de synthèses pareils et leurs barrages en boa de synthèse...
Il fallait que ces 3 là s'additionnent pour que Carole Delga, d'ornière prêtresse du socialisme, puisse conserver son trône d'Occitarienne (c'est l'Occitanie sans gluten, heu, je veux dire, sans les catalans). Le vieux truc du, "si c'est pas nous, c'est le retour des heures nauséabondes, des heures sombres et du couvre-feu à 18 heures .
Grace au sénateur Mitrand, (devenu empereur, l'ordre 83 https://www.youtube.com/watch?v=_p2fkgr9CIc a précédé l'ordre 66 qui a fait liquider la gauche pour une Europe à la concurrence "libre et non faussée", enfin de ses fossés où l'on achève bien les chevaux! ), les heures sombres étaient programmées depuis longtemps (la gauche et ses idées comme un chat Schrödinger).
Et ceux qui pour conserver leur mandat, font toujours mines que même pas, "Et si l'effondrement avait déjà eu lieu - L'étrange défaite de nos croyances" comme disait Roland Gori https://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Gori, qui semblait les avoir déjà désigné lorsqu'il avait publié "La fabrique des imposteurs!
À ceux-là, j'enjoins (pas à fumer) un correct (mais pas politiquement) , mais viril : "allez vous faire foutre" chez le bon coin !